24/09/2017
La Bonne humeur de Mister Mel
J' ai evidemment reconnu son visage bonhomme et jovial dans la seconde même , une espèce d'hilarité permanente illuminant sa face de grand-père en goguette
En apprenant qu'il est né en ......1926 la stupéfaction est encore de mise.
Mel Brooks réalisateur , acteur , producteur et figure importante de la scène artistique de son époque était donc de passage a paris en ce mois de Septembre 2017
Débutant dans le stand up (il écrit Alors avec un jeune débutant qui s'Apelle Woody Allen) il passe sur les conseils avertis de son épouse la comédienne Anne Bancroft ( inoubliable "Mrs Robinson" du 'Lauréat ' a la réalisation en 1968 avec 'les producteurs ' ( oscar du meilleur scénario original)
Il nouera a cette occasion une relation de travail et d'amitié avec Gene Wilder qui lui proposera en 1972 de réaliser une comédie autour du personnage du Docteur Frankenstein
Le film ' Frankenstein Junior ' sera une réussite complète et s'inscrit a ce jour encore comme l'un des joyaux de la comédie burlesque américaine.
Suivront d'autres films inégaux mais totalement ' dingues en 1974 ' Blazing Saddles ' (bêtement traduit chez nous ' le sherif est en prison ' ) puis une série tout aussi décalée de films divers ( "La folle histoire du monde ' ' le grand frisson ' 'la dernière folie de Mel Brooks ')
Souvent comédien dans ses propres réalisations il s'illustrera en 1983 tenant aupres de Anne Bancroft ' le rôle principal de 'to be or not to be 'remake hilarant et déjanté du chef d'œuvre de Lubistch
Mel Brooks a évidemment Produit ses propres films mais sera en 1980 le producteur du chef d'œuvre de David Lynch 'Elephant man ' puis celui de 'la mouche ' de David Cronenberg en 1983
enfin comment ne pas mentionner " it's good to be a king" qui nous aura fait danser au début des années 80 joyeux et hilare comme l'impression générale provoquée par la rencontre avec ce personnage au potentiel illimité de sympathie et de bonne humeur
09:39 Publié dans cinéma, Culture, divers | Lien permanent | Commentaires (1)
09/09/2016
Quand John Wayne et Ahmet Ertegun manquaient (Cruellement ) d humour
En ecoutant récemment (chronique ici ) Le Goats head soup' des Rolling Stones voici que me revient en mémoire les anecdotes liées a l'une des chanson de cet album trop sous-estimé a savoir "star star" une chanson tres rock sous influence Chuck Berry ( écoutez l'intro) qui a la base aurait du s'appeler starfucker
Ultime chanson de l'album ce titre sera l une chansons que le groupe jouera souvent en 'live' écrite par Keith Richards elle évoque les groupie , les fans dont les membres du groupe (voir bio respectives faisaient un usage très......excessif
C'est d'abord Ahmet Ertegun fondateur du label Atlantic Records qui manque de s'etrangler en découvrant la chanson et exige le changement du titre en "star star" , pire il ordonne que l 'on change les paroles sur le livret intérieur et propose en lieu et en place de "starfucker" un ridicule "starbucker"
pas de limite a la fausse pudibonderie et a la bêtise chronique
Puis C'est john Wayne gracieusement cité dans la chanson qui s'en mêla via ses avocats qui exigèrent la disparition pure et simple de son nom
L ingénieur du son laissait entendre que cela serait impossible les enregistrements étant bouclés et réussirent a convaincre le cow boy en colère ( et pas très cool sur ce coup la) qu on mettrait un écho sur le passage ou son nom est cité ce qui fut fait effectivement
IL faut croire que Steve Mc Queen autre acteur cité qui plus est de manière nettement plus explicite (voir paroles et traduction ci dessous) avait un sens de l humour (ou du second degré) plus aiguisé car contrairement a John Wayne le texte le fit quant a lui plutôt bien marrer
Jagger et sa bande se plièrent a ces exigences ridicules mais histoire de rester corrosif il illustrait l interprétations live de ce titre par l'apparition au pied de la scène d'un phallus gonflable géant resté célébre des concerts de cette formidable période. (voir live ici)
Ne lâchant rien a l 'affaire John Wayne VS Rolling Stones le groupe rancunier (a juste titre) se fit un plaisir infini lors de la reddition CD de l 'album John Wayne ayant trépassé déjà depuis 1979 de ressortir le titre débarrassé de l 'Echoc masquant le nom du cow boy décédé
pour la petite histoire sur le destin liant Ahmet Ertegun et les Stones
Le , Ahmet Ertegün assiste à un concert des Rolling Stones à New York, pour l'anniversaire de l'ex-président des États-Unis Bill Clinton, concert filmé par Martin Scorsese pour son documentaire sur le groupe, Shine a Light.
En coulisse, Ertegün, âgé de 83 ans, glisse sur le sol et se cogne durement à la tête. Emporté à l'hôpital, où il sombre dans le coma, Ertegün y décède quelques jours plus tard.
Scorsese lui dédie son film. Mick Jagger apprendra l'accident après le concert, son entourage considérant que le prévenir avant son entrée en scène l'aurait beaucoup trop bouleversé
The Rolling Stones star star (Starfucker Uncensored version )
STARFUCKER
BAISEUSE DE STAR (GROUPIE)
Baby, baby, I've been so sad since you've been gone
Bébé, bébé, je suis si triste depuis que tu es repartie
Way back to New York City where you do belong
A New York, la cité qui est la tienne,
Honey, I miss your two-tone kisses
Chérie, tes baisers à deux-tons,
Legs wrapped around me tight
Tes jambes serrées autour de moi me manquent
If I ever get back to fun city, girl
Si jamais je reviens à Plaisir-Ville, ma fille
I'm gonna make you scream all night
Je te fairais hurler toute la nuit
Honey, honey, call me on the telephone
Chérie, chérie, téléphone-moi
I know you're moving out to Hollywood
Je sais que tu te déplaces jusqu'à Hollywood
With your can of tasty foam
Avec ton vase de liqueur savoureuse (1)
All those beat up friends of mine got to get you in their books
Tous mes amis déjantés veulent t'avoir dans leur carnet d'adresse
And lead guitars and movie stars
Et les guitaristes et les stars de ciné
Get their tongues beneath your hood
Veulent passer leurs langues entre tes lèvres (2)
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yeah I heard about your Polaroids,
Oui, j'ai entendu parlé de tes polaroids
That's what I call obscene
Moi j'qualifie ça d'obscène
Your tricks with fruit was kind of cute
Tes jeux avec les fruits sont mignons
I bet you keep your pussy clean
Je parie que tu gardes ta chatte propre
Honey, I miss your two-tone kisses
Chérie, tes baisers à deux-tons
Legs wrapped around me tight
Et tes jambes serrées autour de moi me manquent
If I ever get back to New York, girl
Si jamais je reviens à New York, ma fille
I'm gonna make you scream all night
Je vais te faire hurler toute la nuit
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yes you are, yes you are, yes you are !
Oui, tu l'es, oui tu l'es, oui tu l'es !
Yeah, Ali McGraw got mad with you
Oui, Ali McGraw s'est mise en rogne
For giving head to Steve McQueen
Aprés la pipe que tu as faite à Steve McQueen
Yeah, you and me we made a pretty pair
Oui, toi et moi formions une sacrée paire
Balling through the silver screen
Pour baiser ceux du Grand Ecran
Honey, I'm open to anything
Chérie, je suis prêt à tout
I don't know where to draw the line
Je ne sais pas où m'arrêter
Yeah, I'm making bets that you're gonna get
Oui, je tiens les paris que tu vas te faire
John Wayne before he dies
John Wayne avant qu'il ne meure
Yeah, you're a starfucker, starfucker,
Oui, t'es une baiseuse de star, baiseuse de star,
Starfucker, starfucker, star, ooh
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star, hou !
Yeah, a starfucker, starfucker,
Ouais une baiseuse de star, baiseuse de star
Starfucker, starfucker, star
Baiseuse de star, baiseuse de star, de star
A starfucker, starfucker, starfucker, starfucker, star
Une groupie, groupie, groupie, baiseuse de star, de star
Yes you are !
Oui, tu l'es !
A starfucker, starfucker
Une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, aaaaah yeah
Groupie, baiseuse de star, de star, aaaah ouais
A starfucker, starfucker
Une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, aah yeah
Groupie, baiseuse de star, de star, aah ouais
Yeah, a starfucker, starfucker
Ouais, une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, star, whoa
Groupie, baiseuse de star, de star, ouah !
Yeah, a starfucker, starfucker
Ouais, une groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie,
Starfucker, starfucker, starfucker
Groupie, groupie, groupie
Yes you are, yes you are, yes you are !
Oui, tu l'es, oui, tu l'es, oui, tu l'es !
Ah yeah, owh, owh,
Ah ouais, oh oh
Give us a kiss, owh
Embrassons-nous, oh !
With a twist, owh
Avec fougue, oh !
Come on, little girl
Allez, petite fille
16:53 Publié dans Culture, divers, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2016
Edie Sedgwick 'the poor little rich girl '(1943-1971)
Quand elle quitte la Californie ou elle est née en 1943 Edie Sedgwick est déjà une jeune fille riche et jolie , heritière d'une grosse fortune familiale ,elle est issue d'un milieu aisée du Massachusetts mais elle ne sait pas sûrement pas encore que son destin sera celui de devenir l'égerie du New York Underground en pleine explosion culturelle
après un début de carrière de mannequin elle croise en 1965 Andy Warhol et le déclic est immédiat ,Andy voit en elle son double féminin et il l'a prend sous son aile .
C'est pourtant elle qui va donner a l'artiste timide et compléxé le goût des soirées mondaines et des grandes fêtes ,ensemble ils vont tourner de nombreux films entre 1965 et 1966 ( Kitchen -beauty# 2 -Chelsea girls -Poor little rich girl) et elle va devenir très rapidement un mythe et une légende de la décadence rock'n roll de son époque.
Sublime, décadente, imprévisible ,autant que colérique et lunatique elle va régner sur un New-York qu'elle va mettre a ses pieds. Reine absolue et incontestée de la 'Factory ' Warholienne elle pose aussi pour 'vogue' ' Life ' et collectionne les coiffures , Brune , blonde, cheveux longs , cheveux courts, ébourrifée ,peignés elle est a chaque fois renversante de classe et de beauté
"la pauvre petite fille riche" comme l'appelait Andy Warhol claque son héritage sans compter et de quelle manière ! ( champagne , limousines , cocaïne ,vodka , dîners aux plus grandes tables new yorkaises ) elle est partout ou on fait la fête , dans tous les lieux branchés et tout le monde l'adore , elle laisse des pourboires monstres aux chauffeurs , aux barmans aux serveuses, aux taxis , elle vit dans un appartement sur la cinquième avenue et se fait livrer du caviar par traiteur mais pourtant elle laisse les ordures s'entasser dans toutes les pièces et ne fait jamais le ménage et ce sont les amis se dévouent pour lui assurer un minimum d'hygiène.
Elle fréquente la jet-set mais on la retrouve aussi dans les quartiers louches ou elle se fait déposer en cadillac avec chauffeur , elle fréquente autant les grands artistes que les travestis chers a Warhol et les plus gros paumés du pavé new yorkais font partie intégrante de sa cour quotidienne au même titre que tout le gratin mondain et superficiel de New York
Lou Reed compose pour elle 'femme fatale' qui sera sur le premier album légendaire du velvet underground (produit par Warhol) et Dylan va tomber fou amoureux d'elle (just like a woman ' lui serait parait il dédié)
Les mélanges alcool -amphétamines -barbituriques cocaïne et bientôt héroïne mettent son organisme a rude épreuve , elle s'endort plusieurs fois cigarette aux lèvres et provoque plusieurs fois des incendies dont celui de l'hotel Chelsea , haut lieu mythique de la culture underground.
Une anecdote résume lé délire de son mode de vie ahurissant ."elle avait au doigt un saphir de 25.000 dollars mais la pierre tombait sans cesse de la monture ,excédée de devoir une fois de plus le remettre en place Edie l'enfonça a coups de talons dans le parquet en bois de la boite de nuit ou elle se trouvait ce soir la" .
En juillet 1971 Edie épouse Michael Post mais elle meurt dans son sommeil d'une insuffisance respiratoire le 15 novembre de la même année.
le film "Ciao Manhattan" sorti quelques mois après sa mort lui rend hommage ,réalisé par John Palmer et David Weisman elle y interprète son propre rôle au coté de Warhol (le tournage avait débuté en 1967 mais du être interrompu pour diverses raisons)
13:15 Publié dans cinéma, Culture, divers, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edie sedgwick
12/04/2016
A quand la fin du mythe pour le Che
A l'heure nous approchons du cinquantieme anniversaire de la mort du Che il sera vraisemblablement l'occasion d'hommages appuyés ou de commémorations diverses ,c 'est inévitable.
Pourtant il faudra bien que tôt ou tard on assiste a une perception nouvelle sur la veritable personnalité de l'icône révolutionnaire.
Le plus virulent des ouvrages qui écornent (le mot est faible) le mythe d'Ernesto Che Guevara est sans aucun doute celui de Jacobo Machover " la face cachée du Che "
L'auteur dénonce l'image tronquée d'un révolutionnaire humaniste que l'on nous vend depuis des décennies en rappelant les methodes sanguinaires et si ,évidemment on ne fait ni la guerre ni la révolution sans verser le sang on est en droit de s'interroger sur le statut de demi-dieu que le 'che' a acquis en partie grâce a une intelligentsia aveuglée par un idéalisme parfois malsain.
Si l'image du "Che" reste le symbole absolu de la lutte et d'une certaine forme de révolte il ne faut pas oublier qu'elle prend ses raçines dans le terreau soviétique du goulag et du stalinisme .
Les mythes et les symboles ont la vie dure et a l'heure ou l'U.R.S.S et le Mur de Berlin ne sont plus qu'un souvenir le monde continue d'entretenir une aura quasi divine autour d'un homme qui au bout du compte ne fut que le pantin d'un sanguinaire dictateur .
Une jeunesse inculte aborde tee shirts , bandanas et tatouages a l'effigie d'un homme qu'elle considère comme un martyr .
En fait l'homme était un tortionnaire illuminé et cruel et en l 'assimilant et en le rangeant dans la catégorie des Jim Morrison ,John Lennon ou encore Bob Marley on oublie que si ces derniers peuvent représenter une certaine idée de la liberté contestataire ils ne sont a ma connaissance responsable de la mort de personne .
La terrible description d'un Guévara fumant son havane allongé sur sa paillasse comme un empereur romain et assistant hilare aux exécutions et privant ses prisonniers de procès me fait tout simplement frémir et me remplit de dégoût .
Mais le 'Che ' au final ne faisait que mettre en application sa terrifiante conception barbare de la justice ' "N'utilisez pas les méthodes bourgeoises légales. Les preuves sont secondaires, "car telle etait sa vision des choses , telle etait l'idéologie de celui qu'on surnommait 'le boucher de Cabana " et éxécuteur des basses oeuvres pour un Castro manipulateur .
Abattu au lendemain de sa capture par l'armée bolivienne dans le canyon de Yuoro l'homme se serait écrié " 'ne tirez pas je suis Che Guevara je vaut bien davantage mort que vivant " revers de la médaille pas de procès non plus pour lui , tué par un soldat ivre malgré les efforts des américains qui souhaitaient le garder en vie devinant que sa mort transformerait le combattant en martyr universel ce qu'il devint inévitablement .
Laissons donc Jacobo Machover le soin de conclure par une toute petite phrase qui résume a elle seule le paradoxe Guevara ' L'ange était un démon, et sa pulsion la destruction".
a voir ICI l'interview de Jacobo Machover
http://www.dailymotion.com/video/x311zb_jacobo-machover_d...
14:41 Publié dans Culture, divers, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : che guevara, jacobo machover, cuba
24/03/2016
Histoire d'une photo 'The Butcher's cover (1966)
Comment les Beatles ,en apparence le groupe de rock le plus "propret" de la planète s’est-il retrouvé à faire cette photo d’un goût douteux pour la pochette de l album yesterday and today ?
La réponse, la voici…
En 1966, Bob Whitaker un photographe américain leur propose de réaliser une photo originale à l’opposé des clichés habituels
Les Beatles acceptent, la photo est mise en boîte et tout le monde est content… mais pas pour très longtemps.
Très vite, alors que ce n’était pas prévu, la photo est utilisée pour illustrer 'Yesterday & today ' un EP destiné au marché américain
Les ennuis ne font que commencer…Les ligues puritaines américaines sont choquées et exigent le retrait des 750.000 copies du disque. Capitol s’éxécute. Les galettes sont rapatriées et une nouvelle photo est collée sur l’ancienne .rapidement le disque retourne dans les bacs. Finie la boucherie et les poupées désarticulées les Beatles posent cette fois-ci très sagement autour de malles de voyages
la pochette retirée a fait évidemment de cet EP un collector absolu et ce qui au départ n'était qu'une séance photo un peu 'underground' a donc causé de gros soucis au groupe et a la maison de disques .
Interrogé sur ce sujet Paul Mc Cartney déclarait "On avait fait quelques séances avec Bob avant celle là et il connaissait nos personnalités : il savait qu’on aimait l’humour noir et les blagues malsaines. C’était l’un de nos traits de caractère dominants à l’époque.
Bob Whitaker a dit : « j’ai une idée : enfilez ces blouses blanches de laborantin. ». Ça ne nous a pas paru bien méchant, ce n’était que des poupées et de la viande. Je ne sais pas vraiment ce qu’il essayait d’exprimer, mais ça paraissait un peu plus original que ce que les autres nous avaient fait faire. la suite vous la connaissez . Capitol a refusé la pochette"
Inutile de préciser que ce vinyle est devenu un " collector' absolu que les fans des Beatles toutes générations confondues cherchent a acquérir en vain .
Sa cotation est aujourd'hui astronomique. Enfin pour ce qui est du contenu de ce disque celèbre on est la aussi dans de l'exceptionnel jugez par vous même.
track-list
The Beatles - doctor Robert
02:07 Publié dans Culture, divers, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the beatles, yesterday and today, bob whitaker
15/09/2013
Je n 'avait qu'un seul mot a lui dire ( a Serge .....)
Ce texte est uniquement inspiré par des titres de chansons composées par Serge Gainsbourg
il y a en tout 80 titres de chansons dans cette histoire et vous en trouverez le détail a la fin du texte
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire a Joanna
"Ne dis rien ! " avait conseillé Manon " elle est si " ….indifférente
La p’tite Agathe croit même qu’elle est dépressive
Tu crois ?
"Puisque je te le dis "
C’est vrai quand on y penses que les femmes c’est du chinois elles vous mettent l’eau a la bouche et un beau jour boum badaboum , adieu créature
J’ai oublié d’être bête et je sais que l’amour a deux ne fait pas long feu il faut voir venir les premiers symptômes tout ces petits riens qui vous donnent l’impression du déjà vu,du déjà vécu.
C’est la vie qui veut ça on se retrouve souvent un jour comme un autre avec le vide au cœur et juste les yeux pour pleurer coté cœur c’est le zéro pointé vers l’infini le no man’s land total
Pourtant vu de l’extérieur on frime en Ford mustang , en Kawasaki ou en Harley Davidson dans la jet society on se prétend disc jockey , tennisman ,ou chasseur d’ivoire on assure vivre a new York U.S.A , avoir sa table chez Maxim’S ou au Banana Boat le club le plus privé de la capitale ;l’alcool le cannabis , ,les cigarillos on joue les millionnaires mais entre le moi et le je il faut avouer qu' il y a tout un monde
OK nous ne sommes pas des anges mais une chose entre autres dont je suis certain quand j’entends des voix off qui me répètent que j’étais fait pour les sympathies pas pour l’amour prison ni encore moins pour l’amour a la papa. ; dans ces moments là alors je dit merde a l’amour ! , Ok pour plus jamais !
Je me souviens de la belle Elisa qui disait toujours " un poison violent c’est ça l’amour !" un truc physique et sans issue Et quand bien même elle aurait raison j’envisage pourtant de retourner chez Max coiffeur pour hommes revoir Joanna mais le mal intérieur me ronge et je n’ose pas alors d'un taxiphone je l’appelle personne ! toujours le même message "il n’ y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé " je me renseigne auprès de Lucette et Lucie les locataires de l’hôtel particulier de l’avenue Friedland et j'apprends stupéfait que Joanna travaille en tandem avec Eva la jolie métisse couleur café dans un sex shop ‘le Shotgun ' un ‘établissement classé X rue de Shangai ,musique pop et strip tease tout les soirs .
Je décide de m'y rendre et des que je franchit la porte tout mes souvenirs me reviennent comme un boomerang
le décor est certes un peu démodé mais le spectacle est pas mal pas mal du tout même et je ne vois qu'une chose les regards des hommes sur les filles qui dansent
je suis capable de n’importe quoi mais pas de supporter ça et lorsque je croise Joanna qui me demande ‘ tu venais me voir ' je préfère naturellement lui répondre
"C’est rien je m’en vais c’est tout"
"Quoi ? " répondit-elle "Rien rien j’disais ça comme ça '
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire mais au bout du compte j’ai préféré me taire.
détails des titres : (dans le désordre)
Je n’avais qu’un seul mot a lui dire (interprétée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Indifférente(interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Rien rien j’disais ca comme ça (interprétée par Serge Gainsbourg et Anna Karina 1966
Joanna (interprétée par serge Gainsbourg 1966)
Friedland (interprétée par Serge Gainsbourg 1957)
Adieu créature (interprétée par Serge Gainsbourg 1959
L’alcool (interprété par serge Gainsbourg 1957)
J’ai oublié d’être bête (inédit -interprétée par Serge Gainsbourg 1958)
L’amour a la papa (interprétée par Serge Gainsbourg 1959)
Les femmes c’est du chinois (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
L’eau a la bouche (interprétée par Serge Gainsbourg 1960)
Personne (interprétée par Serge Gainsbourg 1961)
Les cigarillos (interprétée par Serge Gainsbourg 1962)
Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé (interprétée par Isabelle Aubret 1963)
Les yeux pour pleurer (interprétée par Nana Mouskouri 1963)
Strip-tease (interprétée par Juliette Gréco 1963)
Maxim’s (interprétée par Serge Gainsbourg 1963)
Le mal intérieur (interprétée par isabelle Adjani 1983)
New –York U.S.A (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Couleur café (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
Ces petits riens (interprétée par Serge Gainsbourg 1964)
La p’tite Agathe (enregistrée par Gérard Depardieu 1980)
Nous ne sommes pas des anges (interprétée par France Gall 1965)
C’est rien je m’en vais c’est tout (interprétée par isabelle Adjani 1983)
No man’s land (interprétée par Isabelle Aubret 1965)
Comme un boomerang (interprétée par jean Claude brialy 1966)
Pas mal, pas mal du tout (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Un poison violent c’est ça l’amour (interprétée par Serge Gainsbourg et jean Claude Brialy 1966)
Boum badaboum (interprétée par Sandie Shaw 1967)
Harley Davidson (interprétée par Brigitte Bardot 1967)
Ford mustang (interprétée par Serge Gainsbourg 1968)
Elisa (interprétée par Serge Gainsbourg 1969)
J’envisage (enregistrée par alain bashung 1982)
Une chose entre autres (enregistrée par Jane Birkin 1987)
Les millionnaires (interprétée par zizi jeanmmaire 1971)
Les locataires (enregistrée par serge Gainsbourg 1979)
L’amour prison (interprétée par Jacques Dutronc 1975)
Chez Max coiffeur pour hommes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Premiers symptômes (interprétée par Serge Gainsbourg 1976)
Privé (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Puisque je te le dis (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Merde a l’amour (interprétée par Zizi Jeanmmaire 1977)
Lucette et Lucie (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Le vide au cœur (interprétée par Alain Chamfort 1977)
L’hôtel particulier (interprétée par Serge Gainsbourg 1971)
J’entends des voix off (interprétée par Serge Gainsbourg 1975)
Dépressive (interprétée par Jane Birkin 1978)
Disc jockey (interprétée par Alain Chamfort 1977)
Tennisman (enregistrée par Alain Chamfort 1977)
Banana boat (enregistrée par Jane Birkin 1974)
Classé X (interprétée par Jane Birkin 1978)
Démodé (interprétée par Alain Chamfort 1979)
Pas long feu (interprétée par Serge Gainsbourg 1979)
Cannabis (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Elle est si (interprétée par Serge Gainsbourg 1980)
Sex shop (interprétée par Serge Gainsbourg 1970)
Et quand bien même (enregistrée par Jane Birkin 1990)
Eva (enregistrée par serge Gainsbourg 1975)
C’est la vie qui veut ça (enregistrée par Jane Birkin 1973)
Vu de l’extérieur (interprétée par Serge Gainsbourg 1973)
Jet society (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Manon 70 (enregistrée par serge Gainsbourg 1968)
D’un taxiphone (interprétée par isabelle Adjani 1983)
Chasseur d’ivoire (interprétée par Alain Chamfort 1981)
Kawasaki (interprétée par Jane Birkin 1973)
Quoi (interprétée par Jane Birkin 1985)
Ne dis rien (enregistrée par jean Claude Brialy et Anna Karina 1966)
Shanghai (interprétée par Serge Gainsbourg 1985)
Zéro pointé vers l’infini (interprétée par Serge Gainsbourg 1986)
Shotgun (interprétée par Serge Gainsbourg 1987)
Physique et sans issue (interprétée par Jane Birkin 1987)
Le moi et le je (interprétée par Jane Birkin 1987)
Tandem (interprétée par Vanessa paradis 1990)
L’impression du déjà vu (enregistrée par Jane Birkin 1990)
L’amour a deux (interprétée par Vanessa paradis 1990)
J’étais fait pour les sympathies (enregistrée par jean Claude Brialy 1966)
Un jour comme un autre (enregistrée par Anna Karina 1966)
19:56 Publié dans Culture, divers, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2008
Histoire d'une Photo -Comme un souvenir de finale (Avignon 2008)
Comme un goût amer de finale de coupe du monde avec ce pochoir vu au hasard d'une rue en plein festival Off en Avignon un apres midi de juillet 2008.
10:30 Publié dans arts, Culture, divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : finale, zidane, football
09/09/2006
les répliques du grand Woody
Je ne vais pas parler des films de Woody Allen vous trouverez sur ce blog des chroniques nombreuses sur les films que j'ai aimés de ce génial réalisateur qui est a mon sens l'un des plus grands du cinéma . J’aimerai plutôt vous livrer en vrac des répliques extraites de ses différents films et de ses receuils , c'est un vrai feu d’artifice, un régal car toutes ces petites phrases d'une irrésistible drôlerie et d'un caustique ravageur font mouche a tout les coups.
-Un petit mot sur la contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit "non".
-Confondez-vous amour et sexe?, Non ! pour moi, l'amour va profond, le sexe seulement à quelques centimètres.
-Quand j'écoute trop de Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne. ("Meurtre mystérieux à Manhattan")
-Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse-Pour ma part, je suis hétérosexuel mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir
-Pour écrire une pièce, le truc est de commencer par la fin ,trouver une bonne fin, puis écrire à l'envers j’ai essayé ça une fois,maintenant j'ai une pièce sans commencement-j'ai été boy-scout. J'ai gagné d’innombrables badges en plus! Et mon pasteur, qui se trouve actuellement recherché pour pédophilie, pourra répondre de moi. "
-Vous étiez réellement sexy ! Sauf que parfois sous certains angles et sous certaines lumières vous aviez un faux air de Mussolini
-Ce n'est pas que j'ai peur de la mort, c'est juste que je n'aimerais pas être là quand ça m'arrivera..."
-J'ai toujours eu de bons rapports avec mes parents, Ils ne m'ont frappé qu'une fois:ils ont commencé le 23 décembre 1942 et se sont arrêtés fin 1944 (Bananas")
-L'amour est une maladie mortelle, sexuellement transmissible »
-La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.
-Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant-J'ai passé un moment super. C'était comme au procès de Nuremberg (Hannah et ses soeurs)
-L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible
-Chez nous, on mangeait à la carte.celui qui tirait l'as de pique mangeait
-Je suis Marxiste...Tendance Groucho"
-La différence entre le sexe et la mort, c’est que mourir, vous pouvez le faire seul, et personne ne se moquera de vous
-Si je fais bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul
-L'éternité c'est long surtout vers la fin
-La mère : Bien sûr qu'il y a un Dieu, imbécile!
Mickey : Mais alors pourquoi tant d'horreurs? Pourquoi les nazis?
La mère : Dis lui Max!
Le père : Qu'est ce que j'en sais. Je ne sais même pas me servir d'un ouvre-boîte (Hannah et ses soeurs)
CULTISSIME !!!!!!!!!
22:45 Publié dans cinéma, divers, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woody allen