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22/05/2016

L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford 1962)

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En  1962 John Ford a  déjà  tourné  quantité  de  westerns dont  certains  sont  passés a la  postérité( "Rio grande " - "la prisonnière  du  désert "-  "Alamo"   ou encore  ' la  chevauchée  fantastique  "  pour  n'en citer  que  quelques  uns)

il est le seul metteur en scène  qui a  raflé  4 fois  l'oscar  du meilleur  réalisateur  ( curieusement  jamais  pour  un  western) et il livre  ici un  film qui va devenir un classique  absolu qui sera l'une de  ses   plus  grandes  réalisations car  'l'homme  qui  tua  Liberty  valance  'dépasse  et de loin le cadre du simple western

Ford  dresse avec ce film un portrait  dur  et  cynique  d'un  ouest  américain pauvre et surexploité son  film est tout  aussi social que  politique 

On y  retrouve des thèmes  cher  au  cinéma  de Ford  , la  lutte  contre  les injustices ,la défense  des  opprimés et des  vraies  valeurs

Le noir et blanc  (comme  toujours  chez  Ford)   est encore  une  fois  lumineux  et  éblouissant et  la  réunion de  deux  légendes   du  cinéma James  Stewart   (le sénateur  Ransom  Stoddard) et John Wayne ( Tom Doniphon) est un véritable  régal de  cinéphiles

 

 'L'homme  qui tua Liberty  Valance ' nous  raconte   au  travers  d'un  astucieux flash back  l'histoire  d'un  destin  et  d'une gloire  bâtie  sur un mensonge et dévoilé par John Ford  dans  une  incroyable  pirouette   (un  flash back  dans le  flash back et une  sequence   visible  par  le  spectacteur  sous un  nouvel angle)

Le ( Faux) duel  entre  Stobbard et l'affreux Liberty Valance (Lee Marvin , parfait ) n'est évidemment qu'un  prétexte , le  vrai  duel , la véritable  opposition est ailleurs , c'est celle  du bien contre le mal   , celle de la loi des  hommes  contre  celle  des  fusils ,  celle de la  vérité  contre celle  du mensonge.

la  dernière réplique de ce  film éblouissant  ( Celle du journaliste qui refuse de publier le véritable nom de l’assassin de Liberty Valance  est  devenue mythique « à l’Ouest, quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende. 

le mot  est juste  c'est  exactement  ce  qu'est ce film : LEGENDAIRE

 

 

 

20:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

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