19/07/2007
100 th Window - Massive Attack (2003)
Pas évident lorsque on est devenu un groupe emblématique de ces quinze dernières années de rester au sommet . alors même si Massive attack ( ou ce qu'il en reste a savoir robert Del naja désormais seul maître a bord) reste un groupe incontournable il faut bien admettre que 100 th window est nettement le plus faible des albums du groupe .
la présence de Sinéad o' connor sur trois titres dont l'aérien "special cases" apporte un sentiment de legereté (on est loin du climat obscur et sombre de mezzanine) on reste toutefois un peu sur sa faim a l'écoute de ce disque souvent monotone
.Heureusement en toute fin d'album Massive attack nous sort un titre ahurissant qui mettra tout le monde d'accord "anti star"phénoménal morceau qui clôture l'album et qui nous rappelle par moments ' a tribe called quest ' C'est indiscutablement le chef d'oeuvre du disque et rien que pour ce titre absolument monstrueux on pardonnera l'apathie de l'ensemble de ce "100 th Window.
14:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : massive attack, 100 th window
Mr Ibrahim et les fleurs du Coran (François Dupeyron 2004)
A propos de ce film au très joli titre signé François Dupeyron je dois avouer que je m'attendais a beaucoup mieux de la part du réalisateur inspiré de 'Drole d'endroit pour une rencontre " ou 'la chambre des officiers" mais je suis resté sur un sentiment de deception .
Certes les comédiens sont excellents (le jeune Pierre Boulanger est trés a l'aise et omar Sharif est meme assez fascinant) mais l'evolution de l'histoire m'a semblé vraiment trop conventionelle et surtout bourrée d'invraisemblances.
Si la premiere partie est réussie malgré une certaine confusion autour du personnages de Momo ( ou sont sa mere , son frère ?) le film reste agréable est rythmé , le Paris des années 60 ( reconstitué en studio ) nous propose une belle galerie de personnages populaires et même si le personnage du père reste aussi trouble que les raisons de son départ on passe un trés bon moment .
La seconde partie apres l'adoption (totalement invraisemblable) du jeune homme par Ibrahim est quant a elle baclée , le retour inexpliquée de la mère est a la limite du superflu et le départ en Turquie s'il est symbolique reste d'une grande improbabilité.
Imaginez vous une seule seconde aller en voiture décapotable ,la fleur aux dents de Paris jusqu'aux montagnes de l'arriere pays turc en passant cahin cahant par la Suisse Et l'Albanie (meme aujourd'hui un tel periple s'envisage a peine)
Les visites caricaturales des differentes eglises , l'accident inexplicable (et inexpliquée) de Mr Ibrahim rien ici n'est approfondi rien ici n'est a la hauteur de la beauté du sujet proposé .
Reste de beaux moments de complicité entre le vieil homme et l'adolescent ,une bande son formidable (pas de cliché musique orientale) mais tout cela ne suffit pas a faire de Monsieur Ibrahim et les flleurs du coran un film a voir indispensablement.
12:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : omar sharif, mr ibrahim et les fleurs du coran
18/07/2007
14 juillet 2007 - Champ de Mars- Paris - Polnareff bis !
Polnareff est décidément incroyable et....infatigable . Ce qui ne devait être qu'un come -back (forcémént exceptionnel) st devenu depuis Mars 2007 un véritable raz de marée médiatique , dates supplémentaires dans un palais omnisports de Bercy archi comble a chaque fois , tournée française triomphale et pour finir une apothéose au Champ de Mars ce 14 juillet pour un show devant 600.000 personnes . Même le soleil qui boudait la capitale depuis des semaines était au rendez vous pour voir l'immense artiste nous offrir 14 chansons pour un 14 juillet mémorable .Michel Polnareff nous a donc offert une fois encore 'la poupée qui fait non - un 'lettre a france ' chargé d'émotion un 'Good bye Marilou 'sublime ; un 'y'a qu'un ch'veu furieux qui a dut faire trembler notre vieille tour Eiffel et comme a Bercy ( j' y etais le 7 mars ) un final éblouissant avec 'on ira tous au paradis ' repris en coeur par une foule comblée . Entré en scène enveloppé dans un drapeau bleu blanc rouge le chanteur nous a rappelé combien il aimait la france .Cas a peu près unique dans l'histoire de la chanson française Michel Polnareff jouit d'une cote d'amour aupres du public sans précédent .La Polnareff -mania a envahi le pays et l'artiste fort d'un répertoire d'une qualité exceptionnelle a pu encore une fois verifier combien nous l'aimions et combien nous aimions ses magnifiques chansons .
12:00 Publié dans Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polnareff;14 juillet
17/07/2007
1964 - ( Miossec 2004)
si ‘Brûle’ avait été pour Miossec l'album de transition après ‘ Baiser’ et ‘A prendre’ disques pourtant forts intéressants mais plutôt boudés par Miossec , 1964 (l'année de naissance du breton) s'impose comme le disque de la maturité voire même d'une certaine sérénité.Bien évidemment Miossec continue de décortiquer les thèmes qui lui sont chers a savoir : le couple (essayons) , l'amour (ta chair ; ma chère) les amitiés viriles ( les gueules cassées) ,les relations hommes femmes (le superbe ' pentecôte ' et le magnifique 'je m'en vais ') mais il semble également ici faire le point sur lui- même (en quarantaine/ rester en vie). La grande force de ce cinquième album est dans la sincérité et dans l'intensité qui se dégage a son écoute , de plus les textes de la plupart des chansons sont magnifiques exception faite de 'Rose ' un peu en dessous du reste de l'album avec 2 mentions spéciales pour Brest (écrite a l'intention d'une certaine presse bretonne lui ayant souvent reproché son départ ) et 'Désolé pour la poussière ' magnifique chanson inspirée sur et les remords et les regrets. le premier single tiré de ce grand disque sera ' Je m'en vais ' que Miossec va généreusement partager avec Cali en interprétant en duo ce titre sur la plupart de sa tournée a tel point que la chanson semble désormais appartenir aux deux artistes .Cette très belle chanson qui ouvre l’album reprend l'intégralité du monologue de la lettre d'adieu écrite par Anna Galiena qui se suicide par amour dans le film de patrice Leconte 'Le mari de la coiffeuse' 1964 n’est pas simplement pour Miossec le disque de la maturité , il est aussi celui d'une véritable consécration car la tournée qui suivra la sortie de l’album sera triomphale pour le breton qui va enchaîner (avec plus ou moins de réussites) un nombre impressionnant de concerts . Désormais débarrassé de certains fantômes Miossec nous aura livré avec 1964 un album abouti ,plus sage et conventionnel certes , mais totalement réussi
Miossec "Ta chair ; ma chère
02:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miossec;1964
10/07/2007
Friendly fire (Sean Lennon -2006)
Oubliez le nom de famille , faites abstraction de l"heritage du pere (meme si c'est parfois difficile notamment quand on entend certaines intonations de la voix de Sean)et concentrons nous plutôt sur la qualité evidente et la grace de ce disque sans doute l'un des plus etonnants de l'année 2006 .
Dix titres de pop aérienne et legère pour ce Friendly Fire qui contient un chef d'oeuvre absolu "Parachute" et une succesion de melodies admirables ('spectacle -Headlights - Would I be the one ) Un disque qui sans nous faire hurler au génie nous transporte assez haut .
Friendly fire est bien davantage qu'une curiosité c'est une bonne , une excellente surprise.
Un dernier détail la pochette est vraiment hideuse
Sean Lennon - parachute
.
02:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : friendly fire, sean lennon
The queen is dead (the Smiths -1986)
Apres réflexion je me dis qu'au final c'est peut-être celui ci l'album le plus fascinant de ces trentes dernieres années
Pourtant lorsque paraît 'The queen is dead ' en 1986, le quatuor de Manchester a déjà un vrai statut de groupe culte ils sont devenus les représentants ultimes des laissés-pour-compte de la triste période Tatcher,et Morissey et sa bande incarnent plus que tout autre groupe l'incarnation du désenchantement, du dégoût de soi et de la dégringolade des valeurs morales du Royaume-Uni.
Toute une partie de la jeunesse se reconnaîtra dans la musique et les textes chargés d'une profonde mélancolie et où l'on sent gronder la révolte.
Sans pour autant devenir un groupe commercial, The Smiths va s'auréoler d'un culte sans précédent au sein de cette jeunesse sans repères.
The queen is dead contient au moins trois monuments (« there is a light that never goes out », « cemetry gates » et « bigmouth strikes again ») et il restera leur chef d'œuvre absolu.
Cet album indispensable et légendaire va devenir la pierre angulaire de la pop anglaise et le mètre étalon sur lequel tout les groupes à venir mesureront leur créativité et leur talent
The Smiths - some girls are bigger than others
01:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the smiths, the queen is dead