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19/05/2005

Comme une image


Le problème quand on a mis la barre très haut en réalisant une merveille comme 'le goût des autres' c'est qu'il faut être capable de proposer ensuite un spectacle de grande qualité pour ne pas décevoir le public acquis
On ne présente plus le tandem bacri -Jaoui d'auteurs -comédiens -réalisateurs -scénariste qui font désormais partie du paysage cinématographique populaire et culturel.
alors qu'est ce qui fait que 'comme une image 'nous laisse un peu perplexe? Qu’est ce qui cloche dans ce second film d'Agnès Jaoui ?
est ce le scénario un tantinet simplet , une distribution des rôles a la limite caricature pour jean pierre Bacri(éternel bougeons et râleur) ou improbable (Jaoui professeur d'art lyrique ) ou encore le curieux choix de Marilou Berry plutôt insupportable et franchement limitée dans le registre de son interprétation ,bref, le film avance lentement sans jamais vraiment décoller ni emballer le spectateur
quelques belles séquences pourtant et des plans qui rappelle parfois le regretté Claude Sautet mais rien de transcendant ,rien qui nous remplisse de joie et de bonheur comme le goût des autres avait su si bien faire
Comme une image est certes ,un bon film français mais il est des auteurs dont le talent affirmé (et dieu sait si Agnès Jaoui en a) nous rend exigeant ,son film restera a demi réussi ou a demi raté c'est selon et même si J.P Bacri compose encore un personnage savoureux (un écrivain en panne d'inspiration qui s'interroge sur son art) ;même si les dialogues sont comme toujours soignée et ciselés tout cela ne suffit pas

04:05 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2005

Disparus Brian Jones, Jim Morrison et Ringo Starr et John Lennon


Qui de Paul mac Cartney ou de Ringo Starr sera le dernier survivant de la chanson de Jane Birkin "Ex-fan des sixties" ?
Ecrite par Serge Gainsbourg au milieu des Seventies la chanson dresse une liste des idoles disparues du pop rock.
Survenue en plein mixage de la chanson la mort inattendue d’Elvis Presley contraint Gainsbourg a modifier son texte afin d’ajouter le ‘King’ a son triste inventaire.
C’est dans la seconde strophe ou elle énonce les noms des quatre Beatles que l’on retrouve les dernières rock stars toujours en vie a défaut d’être en activité
Évidemment au delà du phénomène ‘ I Want to die before I get old’ il est évident que l’aura et le charisme d’un Brian Jones ou d’un Jim Morrison ne peuvent être comparée aux personnalités fades et tièdes d'un Paul Mc Cartney ou d’un Ringo Starr (ce nom dejà !)
Bizarrement on remarquera que l’on ne retrouve pas dans la chanson d’autres membres des Rolling Stones excepté le beau Brian ,exit donc Jagger et Richards( de même que Dylan ou Clapton autres icônes incontournables de la scène pop rock de l'époque ) ;
De la a penser que Serge Gainsbourg préférait les Beatles aux Stones il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.
Peut-être avait-il déjà glissé un indice dans ‘ "qui est In qui est Out "? Avec la rime ‘rue Fontaine il y a foule’ -‘pour les petits gars de Liverpool’
Cependant je pencherai plutôt pour une représentation des quatre Beatles en tant que groupe artistiquement mort indissociables les uns des autres contrairement aux Stones dont les seventies constituent certainement une apogée tant médiatique que discographique (" let it bleed "– "sticky fingers "– "some girls").
Quelques années plus tard dans les délires et fantasmes masturbatoires de Melody plus traces cette fois des Beatles mais place a Lou Reed , aux Rolling Stones et a T.Rex …..Tiens ! Encore T.Rex
De la a penser que notre Gainsbourg préférait Bolan aux Beatles il n’y a encore qu’un pas que je ne franchirai toujours pas.
De toutes façons et il l’a assez répété c’était Cochran son idole absolue mais Serge a su souvent prendre le sens du vent et retourner sa veste au gré des modes et des courants. Nous sommes en 2005 et Serge Gainsbourg (qui l’eût cru) fait maintenant partie du patrimoine national s’ennuyant un peu au paradis des artistes auprès de Férré, Trenet ou Brassens.
Paul mac Cartney a rempli voici déjà quelques mois le palais omnisport de Paris-Bercy, sa carrière solo ou après-Beatles (the Wings) reste respectable jusqu’au début des années 80 ,il a ensuite fait un peu tout et n’importe quoi (les duos avec Michael Jackson ou encore Stevie Wonder pour ne citer que les plus connus) .A Bercy le public des quadras ‘avant c’était bien ‘ attendra que Macca daigne interpréter les standards de la glorieuse époque de Liverpool.
Ringo Starr quant a lui a tranquillement traversé ces 30 dernières années sur les cendres du plus célèbre de tout les groupes de l’histoire du rock, il s’appelait (et s’appelle toujours) Richard Starkey mais qui s’en souçie vraiment, lui aussi a fait un peu tout et n’importe quoi avec une nette préférence délicate et discrète pour le n’importe quoi.
Disparus Brian Jones, Jim Morrison, Eddie Cochran, Buddy Holly c’est pareil Mac Cartney , Georges Harrison et Ringo Starr et John Lennon.cherchez l'intrus !
Dans quelques années la liste sera complète et tous auront définitivement disparus, celui qui aura composé cette chanson nous a quitté un soir de Mars 91 laissant orphelin une génération entière qui l’aura tardivement reconnu.
Je n’ai pas attendu la gainsbourmania pour savoir qu’il avait sa place auprès des idoles qu’il vénérait : Janis Joplin, Otis Redding , Billie Holliday ,Eddie Cochran ou John Lennon.
Ex-fan des sixties je ne suis pas une baby-doll et je danse de moins en moins souvent le rock’n roll mais votre musique coule en moi et vos chansons pourtant tant écoutées font a jamais partie de ma vie

Van Helsing



Il faut assez peu de temps pour se rendre compte face a ce Van Helsing que l'on est bien devant un authentique navet ce qui me semble grave c'est que les moyens (on parle de 170 millions de Dollars ) pour réaliser ce long-métrage ont étés pharaoniques pour un résultat qui avec même avec beaucoup d'indulgence se révèle catastrophique On y retrouve un peu tout et n'importe quoi et le personnage crée par Bram stocker le génial écrivain de Dracula se retrouve face au docteur Jekyll, au docteur Frankenstein et sa créature mais aussi face a des loups-garous , a de furieuses harpies et bien sûr face a Dracula en personne interprété par l'insipide et fade richard Roxburgh Abraham van Helsing (Hugh Jackman qui fait ce qu'il peut) est perdu dans ce film fourre-tout et confus ,égaré au milieu d'effets spéciaux qui a force de vouloir épater la galerie donnent le tournis tout ici ,décors , couleur , dialogues (qui frisent parfois le ridicule ) , scénario , montage est bâclé et raté ce film qui n'a même pas le mérite d'être drôle est un total naufrage cinématographique et il faut beaucoup , beaucoup de volonté pour aller au bout des 145 minutes interminables.
Au classement des navets 2004 van Helsing réalisé par Hugh Sommers (déjà auteur de la risible momie et de son retour Inutile ) se place donc en très bonne position, peut être même sur le podium gagnant.

06:20 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

15/05/2005

Le convoyeur

Le convoyeur c'est donc Albert Dupontel déjà très bien dans Bernie , ici  dans le film de Nicolas Boukhrief , il se révèle parfait ,inquiétant a souhait il y interprète a merveille un personnage de dépressif largué et malade qui trouve un emploi dans une société de convoyeurs de fonds
On ne sait rien du passé de cet homme sinon que sa vie nous semble pleine de solitude et de tristesse
c'est l'univers dépeint par le metteur en scène pour illustrer l'environnement professionnel de Nicolas (Dupontel) qui me gêne et entache la crédibilité du film car on a la désagréable impression que son entourage n'est qu'un ramassis de pauvres types ratés ,paumés , alcooliques , drogués tous policiers ratés sans scrupules ni états d'âmes et même si cette caricature se veut volontairement exagérée elle en devient dans le cas présent carrément insultante
Que dire du scénario ?
intéressant jusqu'au deux tiers du film il bascule ensuite dans un final assez grand guignolesque tout aussi invraisemblable que les personnages autour duquel l'histoire évolue
jean Dujardin (pas encore devenu le triste et pitoyable Brice de Nice que l'on connaît aujourd'hui ) est peu crédible , Aure Atika fait une apparition dans un personnage inutile et totalement étranger a l'histoire , seul dans cet univers de comédiens en déroute ,Francois Berléand s'en tire plutôt bien (comme souvent ) Quant a Dupontel il se révèle malgré tout grand comédien dans ce film médiocre qu’il tente de sauver en vain .

12:10 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2005

Hannibal

comme souvent dans le cas des suites apportées a un grand film (et quel grand film!) on craint que le succès du premier volet n'empêche sa suite d'exister le passé a prouvé que l'on pouvait cependant réussir cette délicate et périlleuse tentative dans le cas d'hannibal suite du  légendaire "silence des agneaux" (jonathan Demme 1990) la présence du réalisateur ridley Scott(thelma & louise - alien le 8ème passager - duellistes - blade runner) semblait être une garantie d'obtenir une suite convenable aux aventures du docteur Hannibal Lecter malheureusement il n'en est rien , pire encore ridley Scott en voulant se démarquer complètement du modèle de son prédécesseur passe a coté du sujet le choix de Julianne moore dans le rôle de l'agent clarence Sterling du F.B.I (auparavant interprétré de fort brillante manière par une Jodie Foster ressuscitée pour l'occasion ) n'est pas des plus cohérent en effet pour cette suite censée se dérouler 10 ans après le silence des agneaux , Scott choisit une actrice qui fait encore plus jeune et plus inexperimentée que l'etait jodie foster ( je reste convaincu qu'une comédienne plus agée et plus mature m'aurait semblé plus a propos pour ce rôle) ,De plus  le scénario nous propose des personnages peu intéressants a la limite du grotesque ( ray liotta - gary oldman) mais le plus grave est l'orientation du film vers une tendance gore-chic ce qui amène un résultat désastreux et un film qui sombre dans l'invraisemblable et le ridicule (la scène des sangliers - celle du centre commercial ou clarence est guidée par la voix de lecter et enfin la fameuse scène dite ' de la cervelle' toutes dignes d'un mauvais film d'horreur de série Z Dans le cas d'Hannibal pas de tendance kitsch pas d'humour comme dans la majorité de ces series Z Sans prétention , non! ici au contraire tout cela se prend très au sérieux et reste d'une grotesque prétention. Comment Anthony Hopkins oscarisé pour le personnage de Lecter a t'il pu se laisser convaincre de saboter ainsi son personnage ? en conclusion on peut affirmer que rarement une suite n'était aussi attendue et cette attente se solde au final  par une immense déception.

15:55 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

07/05/2005

The libertines

 
 
 
 

Deux petits tours et puis s'en vont.
Exit donc les Libertines! (aux dernières nouvelles, mais je pense que c'est bel et bien terminé, le climat sulfureux et toxique qui entourait Carl Barat et Pete Doherty a eu raison de leur cohésion musicale et de leur amitié).


Donc, il nous reste quoi ? Deux albums.
Seulement quelques chansons, dont les dernières sont regroupées sur ce second disque baptisé sobrement '"The Libertines".

Pochette superbe avec un contenu qui, il faut bien l'avouer, sonne terriblement rock'n roll ! Bref, un disque qui bien que dopé par le split soudain du groupe quelques mois à peine après sa parution, donne furieusement envie de taper du pied et de danser, et qui installe le groupe parmi les dignes successeurs d'autres grands groupes des années 70-80 ( Clash -Kinks).
Les titres s'enchaînent avec des sommets ("Can't Stand Me Now" qui entame l'album bille en tête, "The Man Who Would Be King", "What Katie Did" , "Music When The Light Goes Out", ..). Ce disque pourrait être parfait si on ne trouvait en plage 3'don't be shy "  un ratage intégral, avec ce calamiteux "mal joué et surtout mal chanté. Comme une verrue, cette chanson vient gâcher le plaisir et l'homogénéité de l'ensemble. Mais on leur pardonnera, car le reste est excellent et ne peut que nous faire nourrir à nous auditeurs, des regrets de savoir que le disque qui tourne sur ma platine sera le dernier de cette bande de furieux !

Et il faut bien avouer que  personne mieux que les Libertinesne chante les 'wap doo wap' ("What Katie Did") ou les lala la-lala ("The Man Who Would Be King").
Finalement le plus triste dans ce disque formidable, c'est qu'il soit malgré lui le testament d'un groupe victime de lui-même qui avait sûrement plein de choses encore à nous montrer

 

ecoutez 'music when the light goes out '
podcast

 

 

14:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2005

Gangs of new-york

C’est certainement l’un des films les plus attendus de ces dernières années car il fut repoussé maintes fois par Scorsese pour des multiples raisons pour finalement etre livré aux yeux du monde et nous eblouir  La grande inconnue du film était l’association entre le grand réalisateur qui n’est pas cette fois ci entouré de ses comédiens fétiches (Robert De Niro,  et Joe Pesci mais qui retrouve après ‘Le temps de l’innocence’ l’immense Daniel Day Lewis) accompagné ici de l’idole de toute une génération d’adolescentes Léonardo di Caprio.
Que dire sinon que cela fonctionne a merveille , Di Caprio deja excellent dans "arrêtes moi si tu peux '  le film de steven Spielberg  est remarquable tout au long de cette saga violente sur le thème de la vengeance , mais c’est évidemment la performance hallucinée de Daniel Day .Lewis qui nous éblouit et nous laisse pantois.
On peut affirmer sans prendre de risque que son personnage de Bill ‘the Butcher’  s’inscrit indiscutablement parmi les plus grands méchants de l’histoire du cinéma . Le 3ème rôle de cette épopée revient a Cameron Diaz qui s’en tire , comme toujours, plutôt bien. Les  autres seconds rôles sont quant a eux magnifiques d’humanité, de sincérité ou de cruauté .
Les décors démesurés du film sont absolument éblouissants et gigantesques et sont l’œuvre de l’un des plus grands décorateurs du 7ème art Dante Ferretti qui a longtemps travaillé avec Fédérico Fellini et qui pour Gangs of New-York a entièrement reconstruit un quartier américain dans Cinécitta. Il est totalement  impossible d’imaginer la somme titanesque de travail que cela dût représenter (même le port est reconstruit pour le besoin du film)
Les costumes signés cathy Powell sont également un élément important de la beauté visuelle de ce film hors normes ou tout semble colossal
Cette page terrible de l’histoire des Etats –Unis qu’est la rébellion du peuple de la rue a la congrégation reste encore une épopée sanglante souvent ignorée des américains eux-mêmes le sujet est pourtant passionnant et bouleversant ,il  sert de toile de fond a une implacable histoire de vengeance entre Amsterdam(Di Caprio) et Bill the Butcher(D.D.Lewis). Les combats de rues sont filmés avec une maîtrise totale et la reconstitution historique des modes de vie des bas-fonds de l’époque est poignante de vérité et d’authenticité.
Meme si on peut reprocher par moments une certaine confusion , ce film est une très grande réussite et s'impose incontestablement comme le film d’un véritable maître du cinéma contemporain.

09:00 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)