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30/04/2005

Kings of leon ! la claque


Découverte du mois


il etait temps on est le 30 avril !

kings of leon groupe américain surgi de Nashville bien loin du pavé new yorkais ,loin de Detroit et  plus loin encore des poseurs éphèmeres du rock anglais
Avec eux pas de surprises  , de la musique , des riffs de guitares , de l'énergie , du véritable rock'n roll sans colorant; du brut de brut on pourrait facilement  croire en les écoutantqu'ils sont  issus d"un clônage -creedence- lynyrd skynyrd relevés d'une pointe de MC5 et la voix particulière du chanteur nous rappelle par moment le regretté" Bon Scott premier chanteur mythique d'AC/DC
Bref a l'écoute de leurs deux FULGURANTS albums aux drôles de noms ("youth & youg manhood" et "aha shake heartbreak") il semble clair que seuls les amputés ou les sourds ne taperont pas du pied)
j'ai malgré tout la curieuse impression que La France va passer a coté de ce phenomène musical renversant qui est loin d'être une mode mais (et cette fois -ci c'est VRAI!) une totale révélation
a vos platines VITE les kings of leon sont là

Ecoutez ' red morning light'


podcast

09:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2005

Brian jones ,l'ange déchu des Sixties


Dans la nécrologie du magazine Rolling Stones de Juillet 1969 Geil Marcus expliquait que la mort de Brian Jones n’avait causé aucun choc à ses yeux, il résumait la vie du musicien en ces termes Brian a vécu a tombeau ouvert, il ne lui restait plus qu’a tomber dedans
En fait Brian Jones n'eut  réellement  qu'un seul ennemi, lui-même car il a véritablement usé et abusé de son talent et s’est brûlé les ailes comme un papillon de nuit aux fantasmes rock’n roll de son époque

Dès 1965,il ne joue que rarement de la guitare avec les Stones et toutes les prises studio doivent être doublées par Keith Richards car Brian est soit malade , soit absent et la plupart du temps trop défoncé.
Fréquemment hospitalisé pour dépressions nerveuses ou abus de drogues il s’éclipse bientôt totalement de la scène et les quatre autres membres du groupe commencent a le détester.
A l’image d’un autre anglais le génial Syd Barrett fondateur des Pink Floyd qui fut incapable de tenir la barre du groupe qu’il avait fondé Brian Jones n’est plus q’un boulet pour les autres membres des Stones qui sont en train de conquérir la planète rock’n roll
Le beau et mystérieux Brian fût cependant l’incarnation de la douce et malsaine époque du londres Seventies et il subjuguait le Tout Londres lors de ses apparitions au côté d’Anita Pallenberg dans les clubs et les boîtes de la capitale
Leur idylle passionnée et tumultueuse dura de Septembre 1966 au printemps 1967 puis Anita quitta Brian pour Keith Richards.
Après cette séparation il eût toutes les excuses pour se démolir a corps perdu, sa consommation de drogues atteignant des sommets inquiétants et son attitude devenait véritablement suicidaire frôlant chaque jour le point de non-retour il répétait d’ailleurs souvent
Je n’atteindrai pas 30 ans
il se mis ensuite a ressembler a un Louis XIV sous acide , au bord du gouffre , homme- pharmacie mélangeant cocaïne , Mandrax , acides, speed , morphine mais son principal problème restait l’accoutumance aux barbituriques dont il perçait les gélules afin que leur contenu passe plus vite dans le sang. Malgré le soutien des amis proches (dont le batteur du groupe Charlie Watts) il n’avait pas le réel désir de guérir et lorsqu’il rentrait en clinique il y amenait les drogues qui l’y avaient conduit.
Viré définitivement des Stones en 1969 après avoir échappé de peu à la prison pour deux affaires de drogues, il quitte Londres pour s’installer à la campagne et cinq jours seulement après la séparation du groupe on le retrouve mort noyé, le légiste concluant à un décès accidentel.
En réalité, on suppose qu’il est mort noyé voulant se baigner et nager après une prise de drogue importante.
Diverses thèses sur la possibilité d’un coup monté ont circulées et même l’hypothèse farfelue d’un assassinat fût envisagée puis rapidement écartée.
Dans les documents d’archives filmées sur les Rolling Stones on peut voir Brian ; pierrot lunaire au visage bouffi , absent , décalé déjà plus tout a fait sur terre ,déjà ailleurs ,déjà parti

Alien vs predator

 

 

 

 

 

 

 

grand fan de la série des "aliens" l'une des rares sagas cinématographiques ayant  su garder un excellent niveau dans son évolution je me devais de visionner le cinquième volet inspiré par la créature fantastique qui nous avait fait frémir sous la caméra de grands réalisateurs comme Ridley Scott ou David fincher.   Méfiant au regard du metteur en scène parfaitement inconnu , de l'absence de comédiens importants (Sigourney Weaver en tête) et surtout de l'invraisemblable sujet abordé j 'étais quasiment persuadé d'etre décu mais malgré  tout jamais je n'aurai imaginé de me retrouver face a un film d'un tel niveau de bêtise et de stupidité.

En pratiquant un mélange de genres (toujours risqué) qui frise la débilité alien vs predator ne peut même pas se classer parmi les séries Z (qui elles au moins ont le mérite de ne pas se prendre au sérieux )

Ce n'est Malheureusement  pas le cas de ce navet intégral qui lorgne dans toutes les directions sans jamais réussir le moindre de ses effets , pas grand chose donc qui puisse nous procurer le plaisir de retrouver les créatures d'alien qui sont ici confrontés aux chasseurs prédateurs et aux pauvres humains qui ont derangés tout ce joli petit monde qui coulaient des jours paisibles sous la banquise depuis une centaine d'années

Mélant avec un sérieux risible les philosophies incas , aztèques et égyptiennes , ce film sans aucun lien avec les scénarios des Aliens précédents et qui emprunte plutôt a  'the thing" ou encore a "stargate' certaines de ces idées majeures est un ratage total

zéro pointé donc pour ce consternant alien qui ne fait ni peur ni rire je pense a la tete de Sigourney Weaver ou a celle de Ridley Scott qui ont du bien rigoler si comme moi il ont eu assez de temps a perdre pour regarder une telle bêtise.

10:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2005

The rapture : echoes (2003)

 

 

 

 

 

 

 

A l'ecoute de Echoes l'album des Americains de The Rapture, je ne peux m'empêcher de ressentir une frustration tant ma déception est à la hauteur des espérances fondées par l'écoute du premier titre de l'album, le fabuleux "Olio", véritable tube post-punk electro qui démarre cet album en fanfare.
Malheureusement la suite n'est qu'une suite de désillusions, dès la plage 3 on touche le fond avec l'horrible "I Need Your Love" et on ne trouvera plus sur l'ensemble des compositions une seule raison de se réjouir.
La comparaison avec Public Image Limited, fondé par l'épileptique John Lydon et le visionnaire Jah Wobble, dans la période tumultueuse de l'après punk (fin 70's début 80's), s'impose mais là où les fous furieux de P.I.L avait su livrer des disques mémorables (Metal Box, This Is What You Want...This Is What You Get), The Rapture ne nous propose ici qu'un album dispensable, noyé dans une production dont le groupe n'arrive pas a relever le niveau.
Déception donc pour ce  Echoes ou  seul la  puissance frénétique  de "Olio " surnage  et evite au disque d' etre un  album d'un naufrage  totalement raté..

03:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Benjamin Biolay : a l'origine (2005)

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Benjamin Biolay semblait parti pour devenir le chanteur dandy de la chanson française, ses mélodies, sa voix, son look et surtout tout son talent que l'on avait pu découvrir tant au service des autres (Keren Ann, Henri Salvador, Francoise Hardy) que pour ses 2 premiers albums solos (Rose Kennedy en mars 2002 et Négatif en septembre 2004) et pour l'album pourtant plutôt insipide réalisé en duo avec sa muse et compagne Chiara mastroianni (Home- Juin 2004). Bref tout semblait tracé pour le beau et romantique Biolay, heritier gainsbourien tout  désigné.
Mais en 2005, lassé de ne pas faire partie du paysage rock francais voila que Biolay s'est mis en tête de nous livrer un album plus rock et le résultat est plus que décevant et frise parfois le ridicule !
L'illusion ne dure que le temps du premier titre qui donne son nom à l'album. Le très réussi et mélodieux "A L'origine" est du pur Biolay et la chanson un petit bijou, et puis...
Plus rien ou pas grand chose. Succession de titres stéréotypés où Biolay tente de faire du sous-Miossec ("Dans Mon Dos", "Même Si Tu Pars") ou du sous-Daniel Darc ("Ma Chair Et Tendre").
Une utilisation de boîtes à rythmes à la limite de l'écoeurement ("Cours"), une tentative faussement rap presque risible ("L'appart") des chansons rentre-dedans ("L'histoire D'un Garçon", "Tant Le Ciel Était Sombre").
La belle Chiara ("Paris/Paris") et Francoise Hardy ("Adieu Triste Amour") en invitées de luxe sur cet album dispensable ne parviennent pas à éviter le naufrage qui se dessine au fur et a mesure que le disque avance.
A L'origine est surement l'un des flops de la rentrée musicale du Printemps 2005 et Biolay se ramasse pour avoir voulu jouer le rockeur sombre et méchant.
De vous a moi avec cette jolie tête d'ange, franchement, qui aurait pu le croire ne serais ce qu'un seul instant ?

03:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2005

Seventeen seconds (- The Cure 1980)


 Seventeen seconds, troisième album des Cure,  est un disque qui réconcilie public et critiques.

En effet, sur les playlists et dans les classements des magazines les plus divers il est toujours plébiscité et cité comme étant le meilleur de la discographie du groupe emmené depuis la fin des seventies par Robert Smith.
Sorti en mars 80 alors que The Cure est dans une logique de production de singles (et quels singles essentiels si on se souvient de "Boys Don't Cry" ou Killing An Arab") cet album peut être 25 ans plus tard qualifié d'historique tant il synthétise avec talent tout le mouvement new-wave/cold-wave de son époque.
Premier volet d'une trilogie (17 seconds - Faith - Pornography) touchée par la grâce et réalisé en a peine 2 ans, c'est un album qui fera date dans l'histoire.
Robert Smith va inventer un univers, une ambiance, un climat assorti d'un look reconnaissable instantanément et des milliers de jeunes a travers le monde vont s'identifier a cet album qui tournera sur les platines de toute une jeunesse désenchantée et qui trouvera en Smith son mentor, son alter-ego.
Sous la pochette nébuleuse (on est loin du frigo de Three Imaginary Boys ou du dessin naïf de Boys Don' t Cry), une économie de titres (10) et un single phénoménal (le monumental "A Forest") qui font de Seventeen Seconds un album indispensable pour toutes les discothèques dignes de ce nom.
25 ans après la sortie de ce disque essentiel la voix hantée et les murmures de Robert Smith distillent encore de la magie a l'écoute de ce disque somptueux et épuré jusqu'à l'abstraction.


ecoutez "seventeen seconds"

podcast

18/04/2005

Rencontre

rencontre

Pour un amateur de cinéma rencontrer un grand metteur en scène du cinéma mondial reste toujours un grand moment d'emotion et d'echange culturel
j'ai eu la chance dans le cadre de mon travail d'echanger des propos , des avis , avec Mr Sidney Pollack cinéaste americain de grand talent comme le rappelle ci dessous la liste de ses films les plus importants d'On achève bien les chevaux (1969)l'adaptation d'Horace Mc Coy qui révéla Jane Fonda a Out of africa (1985)adaptation de karen blixen avec meryl Streep et Robert Redford oscar du meilleur film veritable point culminant de la carrière de Pollack en passant par Jeremiah johnson (1972) et les 3 jours du condor(1975) ) toujours avec Redford san oublier Tootsie (1982) qui permit a Dustin hoffman d'interpreter l'un des roles les plus marquants de sa magnifique carrière
Comedien au service des autres ,on se souvient de maris et femmes réalisé par Woody allen ,the player réalisé par robert Altman ou encore Eyes whide shut ou il remplaca Harvey keitel au pied levé apres les différents de ce dernier avec le réalisateur Stanley Kubrick
ce fut donc un immense plaisir de discuter dans mon anglais approximatif avec ce grand realisateur et d'echanger quelques propos sur le cinéma et les comediens d'aujourd'hui

15/04/2005

Ray (Taylord Hackford 2005)

Disparu récemment  Ray Charles, que Dylan et Sinatra (excusez du peu!) considéraient comme le plus grand artiste de tout les temps méritait plus que tout autre  de voir  l'incroyable destinée de sa vie adaptée au cinéma .
c'est chose faite avec ce film très réussi de Taylord Hackford pour Universal Studios
Le film sans jamais sombrer dans le mélo nous raconte le parcours incroyable de Ray Charles Robinson enfant aveugle né dans une famille misérable du sud des états-Unis et qui va par son talent et son courage devenir l'une des figures artistiques marquantes de ce siècle

le film est littéralement porté par Jamie Foxx qui réalise dans son interprétation du musicien une performance inouïe ou l'on mesure a chaque scène le travail acharnée réalisé pour se glisser a ce point dans la peau de son personnage.jamie Foxx est totalement fantastique et sa performance récompensée a juste titre d'un oscar n'est que justice
il est entouré par des seconds rôles excellents incarnant les personnalités importantes et la vie de Ray Charles tout au long de sa vie (Kerey Washington dans le rôle de l'épouse de Ray ou encore Regina King (dans le rôle de Margie sa maîtresse et choriste qui sacrifia sa vie a Ray)
Le film fait la part belle a la période atlantic de Ray , période ou parti de rien le pianiste par son talent et son génie a mis l'industrie du disque a ses pieds mais le film, cependant ne cache pas la face sombre du musicien (toxicomanie - infidélités - ) et ne se contente pas de nous dresser un portrait idyllique du célèbre artiste , bien au contraire il met en avant la difficulté et les dilemmes rencontrés par ray Charles dans son quotidien (sa solitude intérieure due a sa cécité , son manque d'engagement tardif dans l'émancipation du peuple noir (avant ses prises de positions fermes et définitives qui aboutirent a faire avancer les choses considérablement) le scénario insiste aussi sur l'influence considérable de sa mère qui refusa toute sa vie de le considérer comme un infirme et l'encouragea a se comporter comme un homme comme les autres malgré son lourd handicap
le film nous permet également de pénétrer dans les coulisses des studios et des maisons de disques ,des salles de spectacles et dans l'intimité de tous ceux qui ont sacrifiés leur vie a leur passion de la musique on y croise les personnages incarnant Art Tatum, Quincy jones ; ahrmet Ertegun ou encore Jerry wexler tous personnages clés d'une époque bénie
Bien sur la bande son est irréprochable mais comment aurait-il pu en être autrement avec la discographie exceptionnelle du grand Ray Charles ?
On tapera du pied donc , sur des standards intemporels comme 'hit the road jack - unchain my >heart , hallelujah I love you so ,on frémira en entendant pour la énième fois pourtant Georgia on my mind et on assistera médusé a la création de Whad'I say pour mesurer au bout du compte l'etendue de la perte d'un si grand artiste

16:40 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ray, ray charles, jamie foxx

09/04/2005

Silent Alarm - ( Bloc party - 2005)


Bon  c'est donc au tour de Bloc Party d'être sous les feux de la rampe et de prendre le relais du flambeau du renouveau rock'n roll.
Lourde tâche, mais on se fiche un peu (beaucoup) de savoir si oui ou non ils sont le nouveau 'meilleur groupe' du moment. Ce qui est sûr, c'est que Bloc Party me semble être un groupe plutôt authentique et honnête.
Alors oui, bien sûr, ça sent le Cure des années 80 à plein nez.
Alors oui, l'intro de "Like Eating Glass" fait énormément penser au "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division.
Alors oui, la voix du chanteur Kele Oreke ressemble quelque peu a celle de Robert Smith.
Alors oui, la pochette froide et dépouillée rappelle inévitablement le design des pochettes du Cure période Faith et Seventeen Seconds.
Mais tout compte fait, je préfère voir des gosses dans la rue mettre Silent Alarm dans leur lecteur CD, que n'importe quelle autre daube polluante qui garnissent les devantures des fnac et autres virgin megastores.
Bloc Party, n'est sûrement pas le grand groupe qui va révolutionner le monde musical, mais juste une formation qui reusit plutôt bien  la jonction entre " eighties" et notre époque, créant un pont musical entre une génération qui dansait sur "A Forest",et une jeunesse qui danse aujourd'hui sur l'entetant "This Modern Love".


Bloc Party  'tulips'


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09:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bloc party