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30/12/2004

Las -Vegas parano ( Terry Gillian 1998)

Le roman de Hunther Thompson ,véritable électrochoc littéraire s’annonçait impossible a adapter .Avec Terry Gillian à la réalisation et rassuré des succès passés que furent Brazil et le baron de Munchausen on attendait un résultat intéressant mais il n’en est rien et Las Vegas-parano ne fait illusion q’une vingtaine de minutes car rapidement l’absence évidente de scénario cohérent plonge le film dans une succession de délires toxicomanes auquel le spectateur assiste impuissant comme devant une grande fête a laquelle il ne serait pas invité.
Johnny Deep qui, habituellement choisi bien ses rôles s’égare dans cette adaptation inutile et ratée du célèbre roman.
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore lu l’O.V.N.I littéraire d’ Hunther Thompson ; procurez vous ce chef-d’œuvre et après lecture vous comprendrez a coup sûr la sévérité de mon jugement quant a son adaptation

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29/12/2004

Scènes de ménage dans un centre commercial (Paul Mazursky 1991)



 

 

 

 

 

Raté, bien essayé mais raté….Il ne suffit pas d’une intrigue de couple et d’un titre a la Woody Allen pour faire du Woody Allen.Le génial new-yorkais n’est pourtant pas bien loin puisqu’il est l’interprète principal de cette mauvaise comédie.
Tout est cliché dans les aventures de cet invraisemblable couple de quadras californiens.(Mazursky n’a pas du oser situer l’action a New York) et on frise souvent le ridicule (la scène de l’amour au cinéma ).

On est absolument consterné de voir Woody Allen s’agiter en vain tristement durant 1H et demie (affublé , le pauvre d’un catogan grotesque)et on constatera une fois de plus que Bette Midler n’est pas vraiment drôle (n’est pas Diane Keaton qui veut ).
On imagine évidemment le même scénario, le même film avec une réalisationtalentueuse, en attendant une chose est certaine cet ersatz de comédie faussement intello est a éviter absolument.

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Sticky fingers ou les allusions explicites a la drogue

 

  

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Pour Mick Jagger et les Stones le but recherché bien souvent  la provocation, celle-ci pouvait prendre la forme d’un titre d’album (their satanic majesties request) ou encore par le contenu de chansons explicites ("sympathy for the devil" , "Jumping Jack flash ") soit enfin en parlant ouvertement de leur dépendances aux drogues dures

L’album a la célébrissime pochette avec la braguette dessinée par Andy Warhol en personne Sticky fingers traite le sujet sous différentes angles possibles.



Du point de vue d’un junkie malade :


Sister morphine

Here I lie in my hospital bed
Tell me, sister morphine
When are you coming around again?
Oh! I don’t think I can wait that long
Oh! You see that I’m not that strong

Je suis là, allongé sur un lit d’hôpital
Dis moi, sœur morphine
Quand viendra tu faire un tour par ici ?
Oh je ne crois pas pouvoir attendre si longtemps
Oh tu ne vois pas, je ne suis pas si fort



Sister morphine

Sweet cousin cocaine ,lay your cool hands on my head
Ah! Come on sister morphine, you better make up my bed
Cause you know and I know in the morning I’ll be dead
You can sit around and you can watch all the clean white sheets stained red

Douce cousine cocaïne pose tes mains fraîches sur mon front
Ah ! Sœur morphine, fais donc mon lit
Car tous les deux savons bien que demain je serais mort
Assieds toi là et tu verras mes draps blancs tâchés de rouge





Du point de vue de la dépendance elle-même :



Dead flowers



I know you think you’re the queen of the underground
And you can send me dead flowers every morning
Send me dead flowers by the mail
Send me dead flowers to my wedding
And I won’t forget to put roses on your grave
Well! When you’re sitting back in your long pink Cadillac
Making bets on Kentucky derby day
Ah! I’ll be on my basement room
With a needle and a spoon
And another girl to take my pain away



Tu penses que tu es la reine de l’underground
Et tu peux m’envoyer des fleurs fanées par la poste
M’envoyer des fleurs fanées pour mon mariage
Et moi, je penserai à mettre des roses sur ta tombe
Bon, quand tu seras sur le siège arrière de ta Cadillac rose
En faisant des paris sur le derby du Kentucky
Ah je serai à la cave avec mon aiguille et ma cuillère
Et une autre fille pour soulager ma douleur

 

 

Brown sugar :



Ah brown sugar how come you taste so good
Ah Brown sugar just like a young girl should


Ah Sucre brun comment peux tu avoir si bon goût ?
Ah Sucre brun juste ce goût que devrait avoir une jeune fille

Du point de vue de la recherche désespérée du dealer



Can’t your hear me knocking



Can’t you hear me knocking on your window?
Can’t you hear me knocking on your door ?
Can’t you hear me knocking down the dirty street
Hey Help me baby ,I ain’t no stranger

Ne m’entends tu pas frapper a ta fenêtre ?
Ne m’entends tu pas frapper a ta porte ?
Ne m’entends tu pas me cogner dans cette sale rue ?
Hey aide-moi petite, je ne suis pas un étranger



Du point de vue de la relation Amour/ haine envers les stupéfiants :



Bitch

Yeah! when you call my name
I salivate like a Pavlov’dog
Yeah! When you lay me out
My heart starts beating like a big bass drum alright
Yeah! You got to mix it child
Ya got to fix it must be love
It’s a bitch

Oui! Quand tu prononces mon nom
Je salive comme un chien de Pavlov
Oui quand je suis a ta merci
Mon cœur se met à battre comme un gros tambour, très bien
Oui il faut bien mélanger mon vieux
Puis il faut te la mettre avec amour
C’est une garce



Enfin, il faut signaler que c’est avec l’album Sticky fingers qu’apparaît pour la première fois le logo célèbre des Stones (la bouche rouge tirant la langue). Avec le choix de ce logo, le groupe résume bien la recherche constante de la provocation et la sympathie pour le diable. En effet en plus du caractère provocateur du geste, la langue symbolise pêché et sexe libidineux, c’est la langue du serpent animal maudit de la genèse et symbole démoniaque dans la religion chrétienne.

 

The Rolling Stones - sister morphine


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23/12/2004

Horses (Patti Smith 1975)

Sorti en 1975 Horses le premier album de Patti Smith va secouer le rock poussif du milieu des seventies. Produit par un John Cale toujours aussi visionnaire, ce disque se pose en éclaireur de la déferlante 'punk' qui va bientôt secouer la planète.
Avec Horses, Patti Smith réussit la synthèse entre le rock urbain du Velvet Underground, la liberté des textes de Bob Dylan,et les poètes français Verlaine et Rimbaud que la chanteuse de Chicago idôlatre depuis l'adolescence.
Adepte et proche de William Burroughs, le vénéré poète et écrivain de la beat génération, elle propose avec ce premier album magistral un savant mélange de soie et d'asphalte.
Les chansons véritables hymnes créés ou repris par Patti sont brûlants et palpitants de fougue et de rage contenue.
Dès l'intro, elle annonçe la couleur "Jesus died for somebody sins but not mine" clame-t-elle avant d'enchaîner avec une époustouflante version du "Gloria" de Van Morrison.
Cet album fera naître mille vocations sur le pavé new-yorkais et dès sa parution, les critiques parlant de Patti évoquent tour à tour Miles Davis, Bob Dylan ou encore Charlie Mingus.
Horses et sa légendaire pochette entrent de plein pied et avec fracas dans l'histoire du rock.
A noter que la réedition CD propose un "bonus" grandiose avec une version live de Patti Smith et John Cale sur une reprise apocalyptique du "My Generation" des Who

Patti Smith -  Redondo beach


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22/12/2004

Cuisine et dependances (1993)

 

Adaptation cinéma d’une pièce a succès Cuisine et dépendances est une comédie réussie ou l’on rit beaucoup, on retrouve l’humour caustique et acide propre a l’écriture du tandem jean pierre Bacri – Agnès Jaoui (tous deux également interprètes dans ce film).

Les comédiens qui les entourent sont tous parfaits ; notamment Zabou totalement déchaînée qui obtient la l’un des meilleurs rôles de sa carrière.
Le coup de génie du scénario consiste à faire graviter l’histoire dans un huis clos de sept personnages dont deux ne seront jamais visibles par le spectateur.
Ce premier grand succès public pour le couple Bacri-Jaoui annonçait le début d’une immense popularité ,le grand talent d'auteur du couple a pu par la suite s'affirmer avec des films comme 'le goût des autres' 'on connait la chanson' ou encore 'comme une image'

04:35 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

21/12/2004

Préface d'un chef d'oeuvre

Pour mémoire et pour le plaisir des mots je poste cette sublime

préface


voyager c'est bien utile
ca fait travailler l'imagination
tout le reste n'est que deceptions et fatigues
notre voyage a nous est entierement imaginaire
voilà sa force
il va de la vie a la mort
hommes , betes ,villes et choses
tout est imaginé
c'est un roman ,rien qu'une histoire fictive
et puis ... tout le monde peut en faire autant
il suffit juste de fermer les yeux
c'est de l'autre coté de la vie

Louis-ferdinand Céline


preface du voyage au bout de la nuit

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The velvet underground (1969)

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The velvet underground - some kinda love 
 
 
podcast

 

Nous sommes en 1969 et le Velvet Underground panse ses plaies .
C'est au tour de John Cale, après Nico, de quitter le navire, Andy Warhol s'est fait flinguer par Valérie Solanas qui l'a laissé pour mort. Warhol  ne s'en remettra vraiment jamais.
C'est en 1969 que paraît Ce troisieme Velvet qu'on appellera aussi "l'album au canapé", ce canapé défoncé et recupéré selon la légende sur le trottoir devant la Factory et ou posent avachis les 3 rescapés du Velvet originel accompagné de Doug Yule le nouveau venu qui remplace John Cale au pied levé.
Les choses sont bien différentes et il y a sur ce disque (plage 6) une chanson qui pourrait à elle seule résumer l'état d'esprit du groupe, elle se nomme "Beginning To See The Light", et en effet c'est une étrange impression d'apaisement et de calme qui domine tout au long de ce troisième album, tantôt gai, tantôt mélancolique et qui propose un subtil mélange de chansons aux climats et aux ambiances diverses "Candy Says" (hommage à un travesti qui fréquentait la Factory), Pale Blue Eyes (écrite par Lou Reed pour une femme dont il était tombé fou amoureux), "Beginning To See The Light" (chanson d'espoir et de renouveau) , "That's The Story Of My Life" (chanson sur le bien et le mal),' Some kinda love  (avec son texte plutôt mysterieux )' "After Hours", chanté par Maureen Tucker (comptine qui sous des abords gentillette est en verité une ôde à la nuit, aux bars et à la fête, "What Goes On" (qui donnera son nom au plus important fanzine du groupe); seul le curieux et torturé "The Murder Mystery" nous renvoie au Velvet experimental de 67-68.
"The Velvet Underground" est le premier disque du Velvet que l'on peut raisonnablement mettre entre toutes les oreilles, c'est un disque inespéré de la part du groupe notamment apres le terrifiant "White Light / White Heat" paru un an plus tôt.
Jamais la voix de Lou Reed n'a été si envoûtante, jamais les chansons n'ont eu cette légèreté et cette grâce , c'est un album-charnière pour le groupe, après le chaos et le fracas et avant les chemises a fleurs de Loaded.
Pour ces différentes raisons c'est un album totalement essentiel et incontournable

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20/12/2004

The trinity Session ( CowBoy Junkies 1985)


the Trinity Sessions ” enregistré en 1988 dans une église canadienne pour la somme de 250 Dollars est une oeuvre musicale unique et magique.
Elle est l’œuvre d’une chanteuse de Toronto :Margo Timmins accompagnée de ses deux frères Michael et Peter ainsi que d’un bassiste venu de Montréal Alan Anton.
La formation porte l’un des plus joli noms du paysage pop-rock Cow-boys junkies.

Le disque ne comporte aucun instrument électrique ,il est épuré de toute musique country traditionnelle et nous laisse dès la première écoute une incroyable impression d’apesanteur et d’éternitée anesthésiée. La voix chuchotée de Margo nous entraîne dans un univers somptueux ,feutré et vénéneux.
On y trouve des reprises de Hank Williams (I’m so lonesome I could cry) d’Elvis Presley (blue moon revisited) et de Patsy Cline ( walking after midnight) mais c’est avant tout la version inoubliable du Sweet jane du Velvet Underground qui fait entrer ce disque dans la légende.


Lou Reed qu’on sait pourtant avare de compliments et qui n’aime guère qu’on reprenne ses chansons déclara a la première écoute qu’il n’avait jamais entendu une de ses chansons reprise avec tant de sinçérité et d’intensité.

Les albums des Cow boys junkies ne rencontrèrent pas le succès mérité et malgré la qualité des compositions et la voix de margo (déchirante cover de Neil Young ‘ powderfinger’) le groupe cessa vite d’interesser le public .
Plus dure sera la chute et d’autres albums suivront ‘the Trinity sessions’ jusqu'à ‘the miles from home ‘ en 1998 ,depuis longtemps les fans ,même ceux de la première heure ont décrochés et les Cow Boys Junkies sont devenus un groupe pour initiés , un groupe –référence certes mais dont la carrière est maintenant derrière lui .
Jamais il ne réussiront a retrouver la magie éblouissante de leur premier album et on peut affirmer aujourd’hui que ce premier album plein de ferveur et de grâce a obtenu sa place dans le panthéon des disques-cultes .

 

Cow boy junkies - sweet jane


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La famille adams (1991)

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà devant un petit bijou d’humour avec des comédiens (Christina Ricci, Raul Julia, angélica Huston, Christopher Lloyd) tous excellents dans cette adaptation réussie de l’univers hilarant de
dessinateur de bandes- dessinées des années 40.
Le film nous entraîne dans un univers d’une invraisemblable drôlerie mêlant le caustique, le cynisme et le burlesque avec brio.
Les décors d’une beauté presque surnaturelle sont somptueux (on pense a Tim Burton) et Barry Sonnenfeld a su mélanger le fantastique délirant et l’humour noir féroce pour nous livrer ce petit film jubilatoire qui a tout les atouts pour devenir un film-culte des années 90. A consommer de 7 a 77 ans sans modération.

22:15 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Vivement dimanche (1983)

 

Difficile d’être complètement objectif a propos de Vivement Dimanche; tout d’abord j’avoue une immense admiration et une grande tendresse pour Truffaut et ensuite ce film est son ultime réalisation pour le 7ème art, je préfère dire que je n’ai été qu’a moitié séduit pour ne pas admettre avoir été a moitié déçu.
Malgré les prestations impeccables de Fanny Ardant et de jean louis Trintignant admirablement filmés ; les décors somptueux d’Hilton Mc Connico et la photographie du grand Nestor Almendros ce film se classe parmi les œuvres secondaires de Truffaut.
Il faut cependant corriger qu’un film même secondaire de ce grand réalisateur reste largement au dessus de la moyenne

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On connait la chanson (1997)

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvent qualifié d’académique, le cinéma d’Alain Resnais s’offre avec la collaboration pour l’écriture du tandem Jean-pierre Bacri / Agnès Jaoui une cure de fraîcheur tonique.
Ce film qui ne ressemble a aucun autre puisqu’il mêle dialogues et extraits de chansons françaises des cinquante dernières années, aurait pu sembler un pari risqué mais le charme opère dès les premières minutes.
Le scénario est remarquable et l’interprétation (comme toujours chez Resnais) se révèle de premier ordre.
Sabine Azéma, actrice fétiche du réalisateur est totalement déchaînée et tous les interprètes autour d’elle nous régalent de leur talent ,dans cette petite merveille d’histoire ; les personnages ne sont jamais ce qu’ils semblent paraître et les véritables personnalités se dévoilent au fur et a mesure que le film avance .
Une réussite totale pour un Resnais grand crû avec a la clef le plus gros succès public de l’un de nos plus important metteur en scène français.

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Le Bison (Isabelle Nanty 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

La première chose que l’on peut se demander au visionnage du film d’Isabelle Nanty c’est a quel public s’adresse t’il ?.

En effet,cette rocambolesque et improbable histoire qui forme le fil conducteur de cette comédie plate ne décolle jamais et reste d’une affligeante bêtise
Isabelle Nanty ,la plus faible de la bande des ‘Robin des bois’ et aussi la première a quitter le groupe réalise là son premier long métrage et le résultat est plutôt raté.
Ce n’est pourtant pas faute de s’entourer de valeurs sures de la comédie actuelle en choisissant Edouard Baer qui va finir a la longue par s’enfermer dans le même genre de personnage stéréotypé a la manière d’un Jean-Pierre Bacri ou encore d’un Hugh Grant et Pierre François Martin-laval issu lui aussi de cette bande des ‘robin ’, mais malgré leur présence le film reste d’une triste banalité et les situations comiques et quiproquos n’amusent guère
Même la présence des quatre enfants dans ce film n’arrivent pas a sauver de l’ennui ce qui une idée de l’ampleur du naufrage.
Pensant suivre l’exemple de nombreux confrères de la scène comique avec cette première réalisation isabelle Nanty au demeurant comédienne fort sympathique ( "Amélie poulain" ,"les Visiteurs" ,"tatie Danielle" , "Astérix Mission Cléopâtre") a quant a elle totalement loupée son coup.






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Zombie (1978)

 

 

 

 

 

 

 

Auteur du film culte sur le thème des morts-vivants ( la nuit des morts-vivants en 1968) Georges Romero revisite encore le même sujet avec Zombies .

L’intrigue bien que relativement simpliste reste cependant d’une tout d’une efficacité redoutable .zombies est une véritable série B inclassable alternant le burlesque et l’horreur gore.
Le réalisateur a le goût (ou le mauvais goût) du divertissement et on passe un excellent moment a visionner ce film qu’il faudra toujours prendre au 2ème degré.
Au générique de fin on hésite entre la farce et le génie (la frontière de l’un a l’autre est parfois infime et souvenons nous du Evil dead de Sam Raimi ou encore de C’est arrivé près de chez vous de Benoît Poelvoorde)

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19/12/2004

Jeanne et le garçon formidable (1997)

Une comédie musicale dans l’industrie cinématographique française fait figure de ‘pavé dans la mare’ ou d’ ‘ O.V.N.I cinématographique’, c’est selon,
Beaucoup s’accorderont pour trouver à la démarche et Jacques Martineau un côté sympathique mais derrière l’apparence légère et gaie de cette comédie musicale se cache un véritable film profond d’une grande humanité.
Ici ; comme l’indique le titre ; le garçon est formidable mais c’est avant tout Jeanne l’héroïne de ce conte social qui nous illumine de sa beauté, de sa fraîcheur et de sa spontanéité.
Formidable Virginie Ledoyen, a elle seule, petite sœur de Bardot, Deneuve et Dorléac réunies et qui porte le film sur ses épaules dans cette histoire écrite pour elle avec talent.
A ses côtés Mathieu Demy est épatant tout comme l’ensemble des rôles secondaires et on ne peut éviter de penser souvent et c’est forcément inévitable aux ‘demoiselles de Rochefort ‘ référence absolue en matière de comédie musicale d’autant plus que la présence au générique du fils de jacques Demy (réalisateur des demoiselles en 1967) renforce ce sentiment.
Le véritable exploit de ce film est de mêler fantaisie et gravité autour d’un thème difficile (le sida) abordé ici avec une approche inédite d’une grande pudeur.
Le message que ce film nous fait passer reste beaucoup plus percutant que toutes les timides campagnes préventives et rien que pour cela ‘Jeanne et le garçon formidable’ merite un grand coup de chapeau


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Ceux qui m'aiment prendront le train (1998)

 

 

 

 

 

 


Un sujet ou plutôt des sujets risqués pour espérer en faire un film grand public (le milieu de l’art, l’homosexualité ; le sida ; la séropositivité ; la drogue …), c’est pourtant un film maîtrisé ou il semble évident que Patrice Chéreau y a mis ses tripes.
Le réalisateur a su s’entourer de comédiens de tout premier ordre (mentions spéciales a Valéria Bruni-Tedeschi ; Pascal Gregory et Rodschy Zem), cependant l’ensemble des personnages se situe tellement hors norme que le spectateur moyen reste un peu en dehors du cercle, de plus, Chéreau est avare d’indices ou de repères et il est difficile de situer les personnages les uns par rapport aux autres.
Après le très réussi "la reine Margot" Patrice Chereau s’affirme maintenant comme l’un des plus talentueux metteurs en scène français de sa génération ; il en est aussi l’un des plus tourmenté.
N’oublions pas de saluer la performance de deux autres comédiens Jean-louis Trintignant incroyablement a son aise entouré de toute cette brochette de jeunes acteurs et Vincent Pérez dans le rôle délicat d’un transsexuel qu’il interprète avec sobriété, émotion et justesse alors que le risque de basculer dans la caricature grossière était présent a chacune de ses apparitions.


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Jackie brown (1997)

 

 

Après le succès mondial de pulp fiction Quentin Tarantino réalise avec Jackie Brown son film le plus personnel et certainement le plus ambitieux.
Attendu comme le messie sauveur du 7ème art par certains mais considéré comme un imposteur fashion movies par d’autres ;il fait en tout cas avec cette nouvelle réalisation taire définitivement le débat quant a savoir s’il est ou non un véritable directeur d’acteurs.
A l’évidence la réussite incontestable de son troisième long-métrage plaide en sa faveur et en choisissant d’adapter un roman noir d’Elmore Léonard (punch créole) Tarantino prend tout le monde a contre-pied.
Il nous propose l’un des plus inattendu et des plus sympathique come-back de l’industrie cinématographique en offrant le premier rôle a son idole de toujours Pam Grier magnifique comédienne revenante des séries B seventies et de la Blaxploitation (Foxy Brown ;Coffy la panthère de Harlem).
Autour d’elle on retrouve une savoureuse distribution Robert De niro, Samuel.L.Jackson ; Bridget Fonda, Michael Keaton tous réunis dans ce savant mélange d’humour, de suspense et d’action.
Comme d’habitude chez Tarantino un soin particulier est apporté aux dialogues (à voir en V.O absolument) mais également a la bande-son ou évitant un choix facile des standards de la musique black on retrouve quelques pépites toutes droites sorties de la mémoire musicale peu conventionnelle du réalisateur.
a l'evidence Quentin Tarantino a réussi avec ce magnifique film surmonter l’obstacle évident constitué par le succès planétaire de Pulp fiction.




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Au coeur du mensonge (Claude Chabrol -1998)

Curieuse distribution dans ce long-métrage puisqu’on retrouve aux cotés de Sandrine Bonnaire déjà familière de l’univers chabrolien Jacques Gamblin, valéria Bruni-Tedeschi et Antoine De Caunes.
Le sujet est simple un meurtre sordide (une écolière assassinée en rentrant d’un cours de dessin) et le décor est comme toujours provincial (St-Malo filmé comme une contrée au bout de nulle part).
Le problème du film est la superficialité des deux comédiens entourant bonnaire (irréprochable comme d’habitude) Gamblin qui en plus de ressembler a Dutronc interprète le rôle d’un peintre habité par son art en pleine crise existentielle (comment ne pas penser alors au chef-d’œuvre de Maurice Pialat même si le thème du film est tout autre).
De Caunes dans le personnage peu sympathique d’un journaliste – écrivain mondain qui se ressource au bord de la mer fait ce qu’il peut pour donner du corps a son rôle mais le résultat reste souvent peu crédible et frôle parfois le cliché.
Le choix de Valéria Bruni-Tedeschi, pourtant grande comédienne pour incarner le commissaire local chargé de l’enquête se révèle maladroit car l’actrice semble souvent détachée et joue sans véritable conviction.
Les thèmes abordés : suspicion, confiance, manipulation, délation sont traîtés assez lourdement malgré un scénario et une trâme poliçière soignés (original rebondissement avec le second meurtre inattendu).
L’ombre de Hitchcock , maître avoué de Claude Chabrol plane parfois mais sans empecher ‘Au cœur du mensonge’d’être un Chabrol mineur.

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Regarde les hommes tomber (1993)

Ce premier long - métrage de Jacques Audiard bénéficie d’une distribution et d’une interprétation de grande qualité Jean –louis Trintignant est remarquable tout comme Mathieu Kassovitz et Jean Yanne.
Le scénario bâti sur fond de trame policière est d’une noirceur profonde mais c’est surtout l’évolution de l’intrigue et des personnages qui nous passionne.
Le titre résume parfaitement cette lente et inexorable sensation de dégringolades sociale et psychologique des trois personnages centraux vers un point de non-retour fatal.
Grand film sur les rencontres et sur le destin

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18/12/2004

L.A Confidential (1997)

 

 

James Ellroy est devenu depuis une bonne quinzaine d’années un monument de la littérature policière contemporaine, en qualité de lecteur assidu j’ai souvent considéré comme impossible l’adaptation de ses romans aux climats si particulier et aux intrigues confuses
James.B.Harris avait le premier tenté en 1987 cet audacieux pari en portant a l’écran Lune sanglante sous le titre plus accrocheur de Cop , confiant au talentueux James Wood le rôle du sergent Lloyd Hopkins héros de la célèbre trilogie de l’écrivain .le résultat fût plutôt moyen et le film passa inaperçu ou presque
Le risque était donc réel pour Curtis Hanson avec cette adaptation tirée du roman éponyme mais au final le résultat est une incontestable réussite.
L’atmosphère des années 50 est particulièrement bien restituée et les personnages imaginées par Ellroy sur le papier prennent vie grâce a une distribution soignée Russell Crowe par encore devenu le plus célèbre gladiateur du cinéma moderne (avec Spartacus ! tout de même) est formidable dans la peau de Budd White tout en violence et en retenue .Autour de lui ,une quantité de personnages savoureux : Les lieutenants Jack Vincennes (Kevin Spacey formidable) et Edmond Hexley (Guy pearce ) mais aussi des putes relookées comme des stars de cinéma Lynn Bragen (alias Véronica Lake alias Kim Basinger délicieuse de sobriété) un journaliste vicelard (Danny De Vito , crapuleux a souhait),des flics pourris , des hommes politiques ,des caids, des camés .Dans cet univers de corruption , de réglements de comptes de vice , de chantages et de meurtres sordides l’histoire se tisse , les pistes se croisent ,les preuves se font et se défont .Qui tire les ficelles ? qui manipule qui ? .
Sans plagier quiconque mais en respectant plutôt l’écriture unique d’Ellroy
L.A Confidential s’impose vraiment comme l’un des plus étonnants polars de ces dernières années .
Une réussite totale ! bientôt une référence

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L'adversaire (2002)

Le film réalisé par Nicole Garcia  est une adaptation du livre d’Emmanuel Carrère et portant le même titre .il est basée sur l’incroyable et tragique histoire de Jean-Claude Romand assassin de sa femme, de ses enfants, de ses parents, de son beau-père afin d’échapper a l’aveu de toute une vie construite sur la supercherie, le mensonge, et l’escroquerie.
Véritable énigme vivante le cas Romand ne peut que trouver matière à une adaptation cinématographique que même le plus imaginatif des scénaristes n’aurait pu évoquer.
Nicole Garcia d’abord tentée de choisir un comédien inconnu pour interpréter Jean-Claude Romand (jean marc Fauré dans le film) a finalement confié ce rôle difficile a Daniel Auteuil confirmant qu’il est bien l’un des acteurs les plus incontournables du cinéma français contemporain .Son jeu d’une intériorité magnifique est d’une sobriété qui frise l’épure.
A ses côtés François Cluzet  (l’ami fidèle)  ainsi que les deux principaux personnages féminins Géraldine Pailhas (l’épouse) et Emmanuelle Devos (la maîtresse) sont parfaits de justesse et de sensibilité.
Le pari semblait osé pour Nicole Garcia car le fait divers fût relaté et commenté abondamment par les médias ôtant de par ce fait tout suspense a l’histoire cependant la réalisatrice parvient a nous passionner en s’intéressant au mécanisme destructeur qui pousse cet homme apparemment respectable a commettre l’impensable et a la double personnalité qui l’habite pour faire exister le personnage qu’il a inventé .Années après années a force de paraître aux yeux du monde pour quelqu’un qu’il n’est pas il finit au bout du compte par n’être rien pour lui-même. A aucun moment l’adversaire ne sombre dans la complaisance, il se situe plutôt a la lisière de la fascination et de la douleur.

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