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19/12/2004

Au coeur du mensonge (Claude Chabrol -1998)

Curieuse distribution dans ce long-métrage puisqu’on retrouve aux cotés de Sandrine Bonnaire déjà familière de l’univers chabrolien Jacques Gamblin, valéria Bruni-Tedeschi et Antoine De Caunes.
Le sujet est simple un meurtre sordide (une écolière assassinée en rentrant d’un cours de dessin) et le décor est comme toujours provincial (St-Malo filmé comme une contrée au bout de nulle part).
Le problème du film est la superficialité des deux comédiens entourant bonnaire (irréprochable comme d’habitude) Gamblin qui en plus de ressembler a Dutronc interprète le rôle d’un peintre habité par son art en pleine crise existentielle (comment ne pas penser alors au chef-d’œuvre de Maurice Pialat même si le thème du film est tout autre).
De Caunes dans le personnage peu sympathique d’un journaliste – écrivain mondain qui se ressource au bord de la mer fait ce qu’il peut pour donner du corps a son rôle mais le résultat reste souvent peu crédible et frôle parfois le cliché.
Le choix de Valéria Bruni-Tedeschi, pourtant grande comédienne pour incarner le commissaire local chargé de l’enquête se révèle maladroit car l’actrice semble souvent détachée et joue sans véritable conviction.
Les thèmes abordés : suspicion, confiance, manipulation, délation sont traîtés assez lourdement malgré un scénario et une trâme poliçière soignés (original rebondissement avec le second meurtre inattendu).
L’ombre de Hitchcock , maître avoué de Claude Chabrol plane parfois mais sans empecher ‘Au cœur du mensonge’d’être un Chabrol mineur.

11:30 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

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