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15/01/2017

French Connection (William Friedkin -1971)

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Il existe de nombreux films qu’on préfère éviter de revoir de peur de constater qu’il n’ont pas résistés au temps qui passe, on dit de ces films la  qu’ils ont mal vieillis.

 Je pourrais citer de très nombreux exemples  mais une chose est sûre ‘French Connection ‘ le thriller malade de William Friedkin réalisé en 1971 ne fait pas partie de ces films usés par les années. J’aurais même tendance a penser le contraire car en revoyant ce film on peut mesurer tout l’avant-garde cinématographique dans le travail de mise en scène de Friedkin .

Ambiance crépusculaire, décors urbain trash a l’image d’un New York que l’on disait alors ‘ ville de tout les dangers 'car c’est bien une ville délabrée et apocalyptique que nous montre le réalisateur . délabré est également l’adjectif  qui convient le mieux  au personnage  central de ce thriller Popeye Doyle le flic aux méthodes douteuses incarné par un Gene Hackman  totalement éblouissant (oscar du meilleur acteur) . Inspiré d’un fait divers criminel authentique  French Connection obtint cette année là l’oscar du meilleur film .Selon la légende la fameuse séquence de poursuite sous le métro fût filmé en temps réel caméra a l’épaule (par un Friedkin planqué dans la voiture d’Hackman) et les accidents  durant la folle  poursuite ne furent pas prémédités.

Légende ou prise de risque énorme (à la limite de l’irresponsabilité) quoiqu’il en soit le résultat est époustouflant et nous bluffe aujourd’hui encore.

Toute la maestria  de Friedkin se mesure aussi dans la séquence de filature de Charnier (Fernando Rey) par Doyle (Hackman) c'est une vraie leçon de cinéma et un vrai bonheur de cinéphile  , bonheur renforcé par la présence de Roy Scheider grand comédien des années 70 et qui incarne ici Russo, le partenaire de Doyle.

A noter que la fin laisse présager une suite (qui sera réalisée par John Frankenheimer) mais n’obtiendra qu’un succès relatif le second volet n’étant évidemment pas du niveau de ce chef d’œuvre mythique signé par un réalisateur qui pour son premier long métrage frappait un grand coup  et offrait  aux cinéphiles un polar urbain inoubliable.