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24/11/2005

A propos de Robert Smith et d'une certaine image Rock'n Roll

 

 

 

 

 

Expliquer l’attitude rock’ n roll relève d’une chose parfaitement impossible que ce soit le costard blanc de Lennon, le pantalon de Morrison  roi lézard éternel  ,le blouson rouge de James Dean dans ‘rebel without a cause, les 'Reppetto blanches' de Serge Gainsbourg ;les boots pointues de keith Richards , le débardeur blanc en coton de Brando dans ‘on the waterfront ‘ mais aussi les robes a fleurs de Janis ou de Grace Slick ,la veste napoléonienne de Jimi ,le pantalon lamé argent de l’iguane Iggy Pop ; les droogs de  a Clock-work Orange de Kubrick le visionnaire ou encore la coupe rasée oxygénée ,tee shirt résille et ongles peints en noir du Lou Reed fantomatique de  74 et les New York Dolls maquillés a outrance démolissant le ‘stranded in the jungle ‘ des Jayhawks l’attitude et l’expression de cette attitude rock' n roll ne s’explique pas par des formules mais seulement  par des émotions


Tout ceux (et celles) qui ont voulu un jour copier tant soit peu le look d’une de leur idole se sont rendus compte (je l’espère en tout cas) de leur propre ridicule.
Renaud avait avoué dans une interview qu’il était choqué et consterné  de voir se multiplier les petits et grands ‘Gerard Lambert’ qui comme lui portaient blouson noir et bandana rouge autour du cou.
L’exception concerne peut-être Robert Smith ,le leader des Cure popularisant a défaut de l’inventer  ce qu’on appellera  le look corbeau  , baskets explosés portés languettes retournées ,  mascara et rouge a lèvre gras mal dessinés et cheveux hérissés  entrant de plain-pied dans la liste des personnages incontournables des années 80.
Robert Smith et The Cure auront survécus a l’hécatombe qui emportera les formations de cette époque (Simple Minds ,Tears for Fears  et autres Sisters of mercy ) pour ne citer qu’eux mais Smith aura eu le mérite de ne pas céder comme tant de leaders mégalos persuadés d’être le génie du groupe au projet d’album solo .
A cela plusieurs raisons possibles pas envie , pas prêt ,peur de perdre le public acquis du groupe lui seul le sait. nous n’attendons plus rien ni de lui ni encore moins des Cure .leur Sommet fût atteint avec Seventeen seconds  ,Pornography et Faith indéniable trilogie indispensable  (et qui peut rappeler la démarche artistique de la trilogie berlinoise de Bowie (Heroes- Low -Lodger).
Cette période fut suivie par des albums plus que respectables et écoutables encore aujourd’hui (The Head on the doorKiss me kiss me , kiss me ou Disintegration) et Cure  restera certainement un des groupes majeurs et des plus influents de la musique des trente dernières années.
On peut dire qu’en définitive ils incarnent a eux seuls l’image de la culture  new-Wave partagée entre désenchantement et nihilisme .
Etre toujours la en 2005 (avec un dernier album l’année dernière plutôt réussi) et marquer de leur influence considérable une quantité de jeunes groupes  (Bloc Party en est le dernier exemple récent) prouve bien  la marque indéniable  de leur génie et de leur talent.

 

The Cure  I 'm Cold



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The Cure  - six différents  ways


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The Cure  - play for today


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10/11/2005

Revoir Jimi

supporter une heure durant Johnny Hallyday dans une interview télévisée conventionnelle (TF1)  pour la sortie de son nouvel album ;entendre encore et encore les lieux communs et les poncifs habituels auquel le personnage nous a habitué ....et soudain   au détour de quelques images d'archives revoir Jimi hendrix hilare ,bouteille a la main faisant des ronds de fumée quelque part sur la terre a la fin des années soixante illuminant l'écran de sa classe naturelle et de son charisme pour au  final se dire qu'on a pas perdu une heure pour rien .

13:20 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2005

Cop (James.B.Harris 1987)

Les romans policiers de James Ellroy ont révolutionnés le genre et on aurait pu penser que tous ces admirables livres auraient pu servir de scénario en béton armé pour des adaptations cinématographiques or il n'en est rien puisque de tout les romans du génial (et un peu félé) écrivain américain seul a ce jour L.A Confidential a pu jouir d'une adaptation de tout premier ordre (réalisé par Curtis Hanson avec Russel Crowe , Kevin Spacey et Kim Basinger)

IL existe cependant un film réalisé en 1987 par James .B.Harris ancien co-producteur de Stanley Kubrick(dans la première partie de la carrière du célèbre réalisateur) qui malheureusement souhaita passer a la réalisation sans grande réussite.

Il choisit d'apapter en 1987 Lune sanglante le premier roman d'Ellroy consacré a la trilogie de Lloyd Hopkins  flic peu conventionnel toujours a la limite de la légalité que l'on retrouvera dans deux autres romans moins inspirés -la colline aux suicidés  et a cause de la nuit  

le film sera baptisé Cop et Harris choisit le talentueux et torturé James Woods pour incarner le sergent Hopkins ;le film bien que  correct  ne fait malheureusement que survoler l'énigme du tueur en série admirablement écrite par Ellroy dans son roman,de plus le sergent Hopkins du grand écran hormis le faît de posséder un mauvais caractère n'est qu'un agneau en comparaison du flic inventé par Ellroy ,personnage  déglingué qui carbure aux amphétamines et aux alcools forts , ne respectant  rien ni personne et travaillant selon ses propres codes

la fin d'ailleurs pourrait porter a une polémique sur la justice puisque dans Cop le flic déchu de ses responsabilités par ses supérieurs suite a ses débordements et ses prises de position se pose en justicier abattant froidement le criminel au lieu de l'arrêter .

Ce dernier étant un sadique pervers doublé d'un tueur en série redoudable il ne viendrait a personne de regretter le choix  du policier mais on notera que rares sont les fins de long-métrage proposant un issue de la sorte.

Cette fin est toute a l'image du personnage d'Ellroy lui-même ,écrivain génial et  très controversé et critiqué pour ses  prises de position nettement a droite

quant a Cop c'est un 'polar ' agréable a regarder et James Woods s'y révèle excellent  comme souvent ,le film cependant passera inaperçu et il reste plutôt méconnu

on attend avec impatience (projets souvent avortés)une adaptation des formidables livres -cultes de l'écrivain :le grand nulle part - clandestin -american tabloïd - et surtout le dahlia noir  chef 'd'oeuvre incontestable qui est certainement l'un des plus grands livres policiers de l'histoire de la littérature contemporaine

 

 

13:10 Publié dans cinéma, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)