16/12/2004
Le déclic de la gainsbourg-mania
Nous sommes a Strasbourg en 1979 plus de vingt après Le poinçonneur des Lilas dix ans après je t’aime moi, non plus, la nouvelle bombe Gainsbourg explose, rien de moins que l’hymne national adaptée version reggae ;
Chuchotée en talk - over par la voix tabagique de Gainsbourg et accompagnée par des chœurs féminins lançant le refrain "aux armes et cætera".
C’est immédiatement le scandale .La presse se déchaîne, le public est choqué, on crie au racisme.
Le point culminant de cette affaire se déroulera a Strasbourg, les parachutistes ont envahis la salle de concert et menacent d’expulser le chanteur .C’est peut-être ce jour-là que Gainsbourg déclenche la Gainsbourg-mania qui ne cessera de prendre de l’ampleur jusqu'à sa mort.
A Strasbourg Serge ne craint pas le face à face; il se présente seul sur le devant de la scène, il y a de l’électricité dans l’air.
Le poing levé; il entonne a capella le premier couplet de la Marseillaise.
Comme un seul homme les paras se lèvent et se mettent au garde a vous devant le chanteur, le public médusé ne se rend pas compte qu’il assiste a un moment historique dans l’histoire de la chanson française. C’est un retournement total de situation de la part du public puis des médias.
L’album titré Aux armes et cætera devient très vite un immense succès et après 22 ans de carrière il devient le premier disque d’or de Gainsbourg. Il sera même par la suite disque de platine.
Cette année 1980 va sceller définitivement l’assisse absolue de son auteur dans tous les domaines artistiques et si Gainsbourg se reconnaît dans la jeunesse, celle ci a trouvé son mentor La Gainsbourg-Mania peut maintenant éclater.
Pour enfoncer davantage le clou et renforcer la polemique Serge Gainsbourg va quelque temps plus tard acquérir lors d'une vente aux enchères le manuscrit original de 'la marseillaise '
Ecoutez Serge Gainsbourg a Strasbourg'
16:00 Publié dans Culture, Musique, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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