13/05/2013
Sur la route (Walter Salles 2012 )
Après avoir vu voici quelques années les calamiteuses adaptations des romans cultes réputés inadaptables ('le festin nu ' - 'las vegas Parano ') j 'avoue que concernant le film tiré du cultissime bouquin de Kerouac j y allais avec une certaine appréhension
j avais lu évidemment le célèbre livre de Jack kérouac une première fois vers l 'âge de 20 ans puis a un âge plus avançé avec de nouvelles clefs me permettant d 'en mieux cerner toute la magie, toute l 'énergie , toute la puissance qui en font a ce jour encore l'un des romans cultes absolus de l' histoire de la littérature moderne
le film de Walter Salles ne m 'a pas décu bien au contraire , très rapidement même il balayât mes doutes et mes craintes peut être parce que j en attendais pas grand chose et que je l'abordais sans a priori
un casting peu flamboyant sur le papier mais au final surprenant avec la révélation explosive du film Garret Hedlund formidable Dean Moriarty , toute en élégance et en puissance , habité par son personnage hors du commun c'est lui qui porte le film de bout en bout , c 'est lui qui insuffle a 'sur la route ' l 'énergie dévastatrice , le rythme effréné caractéristique du roman de Kérouac
avec lui Kristen Stewart a des années lumières de la tete a claques de 'Twilight ' est parfaite et Sam Riley dans le rôle de Sal Paradise (Kerouac him self) est lui aussi formidable
sur le tempo entêtant et irréssitible du be bop cher a Charlie Parker et a dizzie Gillepsie (bande son étonnante ) nous suivons ce road movie de New York a Denver , de San Fransisco au Mexique
on croise évidemment en compagnie de ce trio de doux dingues d'autres personnages centraux et mythiques de l'epoque de la contre culture américaine Williams Burroughs ( vigo Mortensen) , Allen Ginsberg (tom Sturridge)
Dans cette quête éperdue du bonheur dans ce désir de vivre coûte que coûte l'instant présent on retiendra de Sal , dean et Mary-lou leur soif de liberté leur envie de découvertes , de partage et de rencontres
A l heure des réseaux sociaux et des amis virtuels cette camaraderie partagée reste a l 'image d'une époque qui bien que déjà lointaine continue de fasciner et d'émouvoir.
18:07 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2013
Victim of love ( Charles Bradley 2013)
Ce n 'est pas tout a fait un album comme les autres , ce n 'est pas non plus avouons le un grand album incontournable ni une enième tentative de puiser a l'intarrissable source du 'Godfather' même si l'ombre de james Brown plane au dessus de ce 'victim of love '
Non ce disque attachant, parfois bouleversant est celui d'un rescapé , d'un survivant de l'amerique des laissés pour comptes
revenu des pires galères , de la misère et d'une vie de souffrances Charles Bradley livre a 65 ans son second album (le premier 'no time for dreaming ' obtint en 2011 un succès plus confidentiel )
'Victim of love ' fait apparaître sur le devant de la scène un homme usé qui aura toute sa vie revé de chanter et qui finalement après une vie de labeur et bien des désillusions va faire de son rve une réalité.
Fasciné et bouleversé a 14 ans par un concert de James Brown a l 'Apollo théâtre de New York Charles Bradley aura baladé sa carcasse a travers le pays entre chansons et boulots divers pendant des décennies
La passion de la musique toujours chevillée aux tripes il aura même, la cinquantaine bien passée gagné sa croûte en singeant son idole sous un pseudo évocateur 'Black Velvet ' avant de voler enfin de ses propres ailes a l-aube des années 2010
ce disque rutilant , efficace et totalement 'revival 70' nous met du baume au coeur .
Les cuivres ,le groove , la voix tout ici est sans artifice et sans chichi , 'Victim of love ' qui délivre ses onze titres tous d'une impeccable sinçérité est un régal dont il ne faut absolument pas se priver
Charles Bradley -hurricane
Charles Bradley - Strictly reserved for you
Charles Bradley -( 2013)
22:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)